Face à la vacance créée par départ de Martelly du pouvoir, le palais national se retrouve sans chef alors que les tractations ont déjà commencé pour savoir qui va, provisoirement, occuper le fauteuil présidentiel.
Le parlement, malgré les contestations, s`est donné la tâche d`élire un président provisoire et de superviser la mise en place d`un gouvernement dit de consensus.
Les dirigeants de cette institution ont, pour cela, fait appel aux citoyens qui pensent être capables de prendre en main les rênes du pouvoir, pour qu`ils puisent venir déposer leur curriculum vitae au parlement haitien.
Cependant, au lieu de se faire inonder par des tonnes de vrais et de faux documents, les parlementaires, s`ils veulent faire œuvre qui vaille, doivent non seulement rechercher un consensus, mais aussi faire appel aux anciens hommes et femmes qui ont déjà passé une bonne partie de leur vie à militer pour l`instauration de la démocratie en Haïti et qui constituent, pour le moment, une réserve sûre pour la nation.
De par leurs expériences acquises par essais et par erreurs, de par leurs connaissances des hommes et des choses de l`état, des personnalités comme les anciens sénateurs Serge Gilles, Edgard Leblanc, Mirlande Manigat ou d`autres ainés (hommes et femmes politiques) peuvent servir la nation avec désintéressement et avec la capacité de rassembler tous le fils du pays.
Daniel Alouidor
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