7 février 2016 !
Pas un jour de plus pas un jour de moins. Ni déchouquage. Ni rupture de mandat avant terme. Ni prolongation de mandat après terme. La transition refondationnelle que j’ai toujours prônée doit passer par cette phase nécessaire du respect scrupuleux du mandat des élus.
Le président Martelly a mal joué et il a ainsi bien perdu. Même ses parrains « Blancs » ont fini par se conformer à l’idée d’un après-7 février sans leur protégé Martelly. La réalité s’est imposée à tous.
Le 7 février Michel Martelly devra se résigner à céder le pouvoir comme il se l’etait promis… comme il nous l’a promis et comme le prescrit sa » constitution amendée » et par lui publiée.
La lutte pour la démocratie et la mise en échec du projet dynastique du clan » Tèt Kale » ne doivent point prendre la forme éhontée d’une lutte de places. Les tribuns et trublions de l’opposition doivent se faire grands et s’élever au-delà de leurs petitesses d’infatigables politicailleurs en mal de positions officielles et assoiffés de privilèges d’État. Le pouvoir est à redéfinir mais pas à prendre.
Si cette opportunité de refonder la République s’offre à nous, l’histoire devra saluer la verticalité de caractère d’un Jude Celestin qui a tenu là où d’autres auraient tangué et flanché en bons malfrats incorrigibles.
C’est, par ailleurs, le moment de dire à notre ami corégionnaire grand’anselais, Guy Phillipe, qu’il risque cette fois-ci, en 2016, de se tromper de guerre et qu’en de si délicats contextes, dans la vie d’un peuple, rien n’est plus beau et plus utile qu’un vieux fusil rouillé qui ne servira plus jamais…
L’avenir est à ceux parmi les patriotes de l’opposition et du pouvoir qui sauront voir d’abord la grandeur d’Haïti dans leur petitesse et le bonheur de leur patrie jusque dans leur propre malheur.
Daly Valet
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