Moise Jean Charles : Le développement d’Haïti doit passer par celui du Nord’Ouest

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Par Verna FORESTAL…

L’ancien sénateur de la république et ancien candidat à la présidence Moise Jean-Charles qui intervenait sur les ondes de la radio Toxique Fm à Port-de-Paix ce samedi 16 Janvier, durant l`émission « Di Mo Pa’w », présentée par Junior BALTHAZAR, Mirlantha MAJUSTE et Lorore NoelGuy EDOUARD, a fait des déclarations fracassantes en ce qui a trait à la tenue des élection du 24 janvier prochain et qualifie de immatures, ceux qui pensent que le pays peut prendre la voie du développement sans passer par le département du Nord’Ouest.




« Pour qu’il y ait un Jean-Jacques Dessalines, il fallait avoir un Capois Lamort » c’est ce qu’à laisser entendre l’ancien maire (à deux reprises) de Milot. Le sénateur Moise pense que le département du nord’ouest doit être au centre des grandes discussions pouvant amener au développement d’Haïti, vu son histoire, sa position géographique et ce qu’il représentait anciennement.

Il estime que c’est « lave men siye atѐ » le processus de croissance d’Haïti en méprisant ce coin de terre. L’ancien conseiller du président René PREVAL pense que les autorités d’aujourd’hui ne voient que la vente, sans considération, de nos richesses souterraines, comme c’est le cas de Milot et de beaucoup d`autres régions du pays en oubliant l’histoire vraie des régions, en méprisant leurs potentialités. Or, il existe des endroits dans ce pays qu’on ne peut pas négliger si on veut parler d’évolution.

Il affirme n’avoir aucun problème avec la position de Steeven I. Benoit au sénat de la république, premièrement l’opposition et le G8 ne comptent pas laisser le champ libre au président Martelly au parlement, qui pense pouvoir tout contrôler. En plus, le sénateur Jean-Charles pense le chef de l’Etat a perdu le contrôle du l’institution parlementaire, c’est pourquoi celui-ci n’a pas même pas pu se présenter au parlement récemment pour prononcer un discours pour une ouverture de session de la 50e législature.

Au groupe des 8, chacun a son idéologie, indique-t-il. Le seul point commun du groupe c’est le combat contre la fraude qui dominait les élections du 25 octobre 2015, mais après, chacun a sa vision et son idéologie qu’il poursuit. Pour lui, le pays s’approche sérieusement vers une transition et il se dit prêt à participer aux élections que la transition aura à organiser dans les 90 jours qui lui seront accordés.




Cependant, le G8 tient la même position et il n’y aura pas d’élections le 24 janvier, assure l’opposant farouche du régime de Martelly. « On ne peut pas organiser d’élections pour une seule personne. Le CEP doit faire état des différentes dénonciations et des revendications du G8 avant même de poursuivre le processus. D’ailleurs, moi-même, j’ai gagné au premier tour du processus », a martelé Moise Jean-Charles.

Rappelons que, selon la constitution de 1987 amendée, le président Michel Joseph Martelly doit obligatoirement quitter le pouvoir le 7 février 2016,tandis que les élections se trouvent actuellement dans une impasse. La question qu’on se pose: Quel est l’avenir du pays après le 7 février?

Verna FORESTAL / Port-de-Paix
vernaforestal.vf@gmail.com

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