Il n’y aura pas de dialogue entre Céant et l’opposition radicale. Ainsi ont décidé les dirigeants du secteur démocratique et populaire
Jeudi 27 décembre 2018 ((rezonodwes.com))– Les leaders du secteur démocratique et populaire ont opposé une fin de non-recevoir à la proposition de dialogue du premier ministre Jean-Henry Céant, rappelant que des « actes de répression politique et le massacre d’état » de La Saline ont été exécutés sous son administration.
Signataires d’une correspondance adressée au chef du gouvernement, Evallière Beauplan, Marjory Michel et Rony Colin, ont fait valoir que les conditions ne sont pas réunies pour un vrai dialogue, car, selon eux, toute solution à la crise actuelle passe par la démission du président Jovenel Moïse. Un point sur lequel, Céant ne veut pas épiloguer.
Les opposants au régime Tet Kale 2 ont également cité comme irritants, la volonté manifeste du pouvoir en place de faire obstacle à la réalisation du procès Petro Caribe, la protection accordée aux auteurs et complices d’acte de répression et le refus de renouveler le mandat de l’Expert indépendant des Nations Unies sur la situation des Droits Humains en Haïti.
« Le secteur démocratique et populaire prend acte de votre démarche et saisit l’occasion pour renouveler sa foi dans le dialogue dans la perspective d’une recherche de solutions viables aux problèmes du pays. D’ailleurs, le secteur démocratique et populaire a proposé a la nation l’organisation d’une conférence nationale haïtienne souveraine aux fins de jeter les bases de la construction d’un nouveau projet de société« , ont indiqué ces membres de l’opposition.
Par ailleurs, Eddy Jakson Alexis, ancien membre-fondateur de Pitit Dessalines, actuel Secrétaire d’ Etat à la Communication du régime tèt kalé, qui avait annoncé avant mi-décembre que le Parquet de Port-au-Prince allait recevoir des plaintes sur la dilapidation de fonds de Petro Caribe, n’est jusqu’à présent pas revenu sur cette déclaration n’ayant été suivie d’aucun effet.

