Contrairement aux 3 caporaux des FAd’H qui avaient semé la pagaille à Anse-Rouge, en avril 2018, une affaire classée sans suite par le Parquet des Gonaives pour signifier déjà l’emprise de cette armée moribonde sur notre système judiciaire, ailleurs en Algérie, « une affaire de la cocaïne » a coûté le poste à 5 Généraux. Le tribunal militaire de Blida a ordonné le retrait de passeport de cinq généraux-majors récemment limogés par le Président Bouteflika. Selon le site d’information algérien ALG24, ces hauts gradés sont soumis à une interdiction de départ du fait qu’ils sous le coup de poursuites judiciaires pour corruption
Mercredi 19 septembre 2018 ((rezonodwes.com))–Sur fond d’enquête sur l’«affaire de la cocaïne» touchant de hauts responsables algériens et leurs proches, et dans le cadre de la lutte contre la corruption, cinq «puissants» généraux-majors, mis récemment à la retraite, ont fait l’objet, le 15 septembre, d’une décision de retrait de passeport émise par le tribunal militaire de Blida.
Selon le site d’information algérien ALG24, dans son édition du 16 septembre, les 5 généraux remerciés occupaient respectivement les postes stratégiques de commandant en chef des 1ère, 2ème et 4ème Régions militaires, le quatrième était commandant en chef de la Gendarmerie nationale tandis que le cinquième était directeur des finances au ministère de la Défense nationale.
Évoquant les raisons pour lesquelles les généraux-majors Habib Chentouf, Saïd Bey, Abderrezak Chérif, Menad Nouba et Boudjema Boudouaour, sont poursuivis en justice, ALG24 affirme «qu’ils seraient comptables de trafic d’influence et de divers abus de pouvoir». «Les premiers éléments de l’enquête ont d’ailleurs révélé que ces généraux ont accaparé des richesses incommensurables, profitant de leur statut et grade», ajoute le site.
Chacun des généraux cités posséderait une trentaine de sociétés spécialisées dans divers domaines. Celles-ci sont ouvertes, pour la plupart, aux noms de leurs enfants.
Selon le même média, citant une source bien informée, le Président Abdelaziz Bouteflika a pris ces décisions suite aux résultats de rapports, qu’il avait lui-même commandés, concernant les grandes fortunes du pays et a frappé ainsi d’une main de fer, en ordonnant de ne tolérer aucun responsable, qu’il soit civil ou militaire et quel que soit son grade et son statut, ayant profité de son poste à des fins personnelles», a précisé ALG24.