(Rezonodwes).-Le candidat à la présidence du parti haïtien Tèt Kale étonne et n`a pas encore fini de faire montre de ses qualités. Cet entrepreneur obstiné a de l`énergie à revendre et a apporté à l`équipe au pouvoir, sa quasi virginité politique, son parcours assez intéressant et son ancrage dans le Grand Nord. Des atouts introuvables dans l`entourage immédiat du président.
Mais malgré les qualités intrinsèques de Jovenel Moïse, celui-ci tire sa force politique de son mentor, le président de la République, Joseph Michel Martelly, qui est aussi la source de ses faiblesses.
La grosse machine de la PHTK a propulsé cet homme de 47 ans, natif du Trou du Nord, dans le carré magique et le surnom dont il est affublé lui a permis de se démarquer des autres et de faire décoller sa campagne bien avant qu`il ait ouvert la bouche.
En effet, ce surnom/slogan « nèg bannann nan » a fait rapidement son chemin. On en parle partout, on le lit partout. Les caricaturistes en ont fait leur beurre. Certains l`ironisent, le méprisent ou le vilipendent. D`autres par contre l`encensent et en font la promotion.
De toutes les façons, ce slogan/surnom ne laisse personne indifférent. Tout comme Tèt kale. Ti manman cheri et autres Aba grangou. La génération « kou`l cho`l kwit » en raffole.
Et le clan Martelly, allié aux pittbulls de Sola, ravale le petit prêtre de St-Jean Bosco au rang d`enfant de chœur, avec ses images et paraboles d`une autre ère…
