17 septembre 2024
Député A. Rodon Bien-Aimé prêt à accepter la dissolution du parlement!
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Député A. Rodon Bien-Aimé prêt à accepter la dissolution du parlement!

Port-au-Prince, lundi 9 juillet 2018 ((rezonodwes.com))– Le député de Cerca Cavajal, Antoine Rodon Bien-Aimé, a condamné avec fermeté la décision de l’administration Moise-Lafontant d’augmenter les prix à la pompe du carburant. Une mesure, rappelle-t-il, qu’il avait déjà rejetée un mois à l’avance.




L’élu du PHTIK a également dénoncé la démolition des maisons se trouvant dans le voisinage de la résidence privée du président Jovenel Moise, qualifiant celui-ci de « voleur de terre » et l’assimilant au Roi Achab, le personnage de la Bible qui a voulu accaparer la vigne d’un voisin du palais avec l’aide de sa femme, la reine Jezabel.

Le parlementaire s’est lamenté du fait que le pouvoir en place a préféré alourdir le fardeau de la population au lieu de combler son manque à gagner sur le carburant par une taxation efficace des activités des ports privés, des fraudes fiscales, de la corruption et de la contrebande.

« Plus de 50 milliards de gourdes peuvent être récupérées dans des actions contre les fraudeurs et les corrupteurs, quoique parmi eux on trouve ceux qui ont financé l’élection du président », a martelé Bien-Aimé qui prône également le départ du chef de gouvernement.




« Si la dissolution du parlement peut contribuer à la solution, je suis prêt à partir. L’Exécutif et le Législatif doivent être au service de la population. J’ai toujours dénoncé les nombreux privilèges accordés aux parlementaires et aux membres du gouvernement. Je continuerai de dénoncer ces genres de choses et je resterai cohérent », a indiqué Antoine Rodon Bien-Aimé.

2 Comments

  • Zo grann 9 juillet 2018

    Vòlò kounya w ap denonse!!!

  • A. Compere 10 juillet 2018

    Etant donné qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire, acceptons qu’il prenne conscience tard, se repente et renforce la mobilisation démocratique qui doit s’intensifier dans tout le pays jusqu’à ce que nous aboutissions au départ de Jovenel et des parlementaires, et finalement enclencher les vraies réformes politiques, économiques, et administratives qui doivent obligatoirement passer par les vrais états généraux de la nation, communément appelés la conférence nationale.

    Il est temps de mettre fin à ce système caracterisė par le bluff, le vol, l’injustice, le mepris du plus grand nombre, le gaspillage…

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