22 décembre 2025
Trump critique le G7 et réclame la réintégration de la Russie dans ce groupe
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Trump critique le G7 et réclame la réintégration de la Russie dans ce groupe

Le président américain Donald Trump a proposé de revenir au format du G8 avec la Russie, exclue du club en 2014. Une suggestion immédiatement rejetée par les Européens, par ailleurs accusés par le président américain de protectionnisme

Vendredi 8 juin 2018 ((rezonodwes.com))– Donald Trump a imposé vendredi son propre ordre du jour au sommet du G7 au Canada en proposant la réintégration de la Russie, exclue en 2014, avant de s’envoler pour le Canada.




La Russie de Vladimir Poutine avait été exclue suite à l’annexion de la Crimée, après 16 ans d’appartenance au groupe.

« Je ferai cette recommandation et ce sera à eux de décider (…) Ce n’est pas très politiquement correct, mais nous avons un monde à faire tourner. Au sein de ce G7 qui auparavant était un G8, ils ont expulsé la Russie et ils devraient la réintégrer, parce que nous devrions avoir la Russie à la table de négociations », a insisté le locataire de la Maison Blanche avant de décoller pour la Malbaie.

C’est sa première confrontation collective avec les dirigeants des six autres pays depuis qu’il a frappé leur acier et leur aluminium de tarifs douaniers.

Cette suggestion provocatrice a d’abord semblé fissurer le front commun européen. «Je suis d’accord avec le président Trump: la Russie devrait revenir dans le G8. C’est dans l’intérêt de tous», a tweeté Giuseppe Conte, le chef du nouveau gouvernement italien populiste, dont c’est la première réunion internationale.

Mais les dirigeants européens présents au sommet, dont Giuseppe Conte, réunis séparément dans une démonstration d’unité, se sont rapidement entendus sur une position commune : les Européens sont unaniment opposés au retour de la Russie, mais ouverts à un « dialogue » avec Vladimir Poutine, selon l’Elysée. « Nous regardons ensemble dans la même direction. Avec énergie et détermination », a indiqué le président Macron sur son compte Twitter.




De son coté, le porte-parole de la présidence canadienne a opposé une fin de non-recevoir à la demande de Donald Trump.

 

 

 

 

 

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