L’indice mondial de résilience 2018 de FM Global voit le risque cybernétique de la France grimper et celui de Taïwan baisser, tandis que le risque politique des États-Unis atteint des sommets. Mais, c`est Haiti qui, une fois de plus, ferme la marche, devancé par le Venezuela et le Népal
Rhode Island, samedi 19 mai 2018 ((rezonodwes.com))– La Suisse occupe à nouveau la première place dans l`indice global de la résilience, suivie par le Luxembourg et la Suède – tout comme l’année dernière. Haïti (130e) est le pays le moins bien classé, suivi par le Venezuela (129e) et le Népal (128e), alors que la Jamaïque occupe le 111e rang et la République Dominicaine arrive à la 94e place.
L’indice – un classement annuel de 130 pays et territoires en fonction de la résilience de leur environnement d’affaires – est une ressource interactive en ligne, à la disposition des dirigeants d’entreprises mondiales, pour les aider à planifier leurs activités, c’est-à-dire où faire des affaires. La résilience, l’envers du risque, signifie la capacité de résister à la perturbation des affaires et de rebondir rapidement, si elle se produit.
L’indice, qui tient compte des données relatives à l’économie, aux risques naturels et aux chaînes d’approvisionnement, répond aux préoccupations profondes concernant les risques commerciaux tels que les cyberattaques, les bouleversements politiques, les incendies et les ouragans.
Les cyberattaques, les conflits mondiaux, les incendies et les tempêtes meurtrières figurent donc parmi les menaces à l’origine de ce nouveau classement mondial de résilience.
Le risque cybernétique est l’un des 12 facteurs qui déterminent le classement général de résilience de l’indice comme le précise Thomas A. Lawson, président du conseil et chef de la direction de FM Global, l’un des principaux assureurs de biens commerciaux et industriels au monde.
Le risque d’attaque cybernétique, jadis surfait, menace aujourd’hui l’existence même des entreprises. Sa gravité varie considérablement selon la région d’implantation géographique.
Pour les chefs d’entreprise mondiales, les cyberattaques soulèvent le spectre d’opérations bloquées, de chaînes d’approvisionnement perturbées, de poursuites en recours collectif et de préjudice permanent à la marque.
