6 octobre 2025
Corée du Sud : Inculpation pour corruption de l’ex-président Lee Myung-bak
Actualités Société

Corée du Sud : Inculpation pour corruption de l’ex-président Lee Myung-bak

Des présumés dirigeants corrompus au pouvoir et qui dictent leurs lois, définitivement au XXIème siècle, le monde entier veut complètement s’en débarrasser et les envoyer réfléchir derrière les barreaux, du fait que leur administration constituait ou constitue toujours de sérieuses entraves au développement d’un pays et à l’indépendance de la justice. Détournement de fonds et fraudes fiscales, sont quelques-uns d’actes d’accusation dressés contre l’ancien-président sud-coréen Lee Myung-bak, actes à peu près similaires révélés dans le rapport de dilapidation de fonds de PetroCaribe dont des principaux impliqués sont l’ex-ministre Wilson Laleau, les ex-PMs Jean-Max Bellerive et Laurent Lamothe, le président Jovenel Moise et autres…




Séoul, mardi 10 avril 2018 ((rezonodwes.com)) – L’ancien président sud-coréen Lee Myung-bak a été inculpé lundi pour des accusations de corruption, de détournement de fonds et de fraude fiscale.

Le parquet du district central de Séoul a confirmé dans un communiqué que M. Lee était le propriétaire réel de DAS, un fabricant local de pièces automobiles, selon les enquêtes menées durant les trois derniers mois écoulés.

Par le biais de DAS, dont M. Lee aurait été illégalement propriétaire sous des noms d’emprunt, il aurait détourné environ 34,9 milliards de wons (32,7 millions de dollars) et se serait soustrait à 3,1 milliards de wons (2,9 millions de dollars) d’impôt sur les sociétés, via la mise en place d’une caisse occulte et l’utilisation de sa carte de crédit professionnelle à des fins personnelles.




Après cinq ans d’exercice du pouvoir, M. Lee a chargé au début de l’année 2013 des responsables du gouvernement de soutenir activement l’action judiciaire de DAS aux Etats-Unis.

L’ancien président aurait accepté 5,85 millions de dollars de pots-de-vin du groupe Samsung, le plus grand conglomérat familial du pays, en lui faisant payer les honoraires américains de DAS.

M. Lee aurait également reçu des millions de dollars de la part d’hommes d’affaires et de politiciens en échange de faveurs politiques et commerciales. Ces pots-de-vin comprenaient un fonds d’opérations spéciales pour le Service national de renseignement sud-coréen.

M. Lee est en outre accusé d’avoir dissimulé 3.402 documents présidentiels classifiés dans un de ses immeubles à Séoul. Ces documents, qui ont depuis fait l’objet d’une fuite, contenaient des preuves importantes concernant ses pratiques illégales.




Le parquet a annoncé l’inculpation de M. Lee pour corruption, évasion fiscale, détournement de fonds et abus de pouvoir, ainsi que pour violation des lois sur la gestion des archives présidentielles et du fonds politique.

 

1 Comment

  • Milien yaya 10 avril 2018

    Sil te konnen li ta vinn kache Kay mesie tet kale yo e yo ta pwotejel

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.