20 décembre 2025
A quelques minutes du Palais, des gangs font « chanter » leurs armes ce dimanche
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A quelques minutes du Palais, des gangs font « chanter » leurs armes ce dimanche

A chaque week-end suffit sa peine. Quand ce ne sont pas des militaires qui sèment la panique à Anse-Rouge, pour démontrer leur savoir-faire d’autrefois, c’est dans des quartiers de la capitale que des gangs armés défient l’autorité de l’Etat

Port-au-Prince, dimanche 8 avril 2018 ((rezonodwes.com))– Durant la semaine, les notes vocales des chefs de gang, promettant de laisser des dizaines de cadavres au sol, avaient inondé les réseaux sociaux en suscitant l`inquiétude des habitants du centre ville et de Martissant.




Il semble que les menaces ont commencé à être mises à exécution ce dimanche après-midi, car selon les informations recueillies par Rezo Nòdwès, des tirs nourris ont été entendus dans plusieurs zones de la commune de Port-au-Prince, principalement le Bicentenaire et les Avenues Bolosse.

Des riverains, pris de panique, ont lancé des appels de détresse à certains de leurs proches qui les ont partagés sur les réseaux sociaux.

Cloîtrés chez eux, ils ont réclamé une urgente opération de la Police Nationale d`Haïti pour chasser les présumés bandits et ramener l`ordre et le calme dans ces quartiers réputés « zone rouge ».




Certains habitants de ces zones ont également affirmé que la situation a dégénéré suite à l`assassinat d`un chef de gang opérant au « Village de Dieu », qui répondait au surnom de « Adly ».

https://youtu.be/iF20AhMAKXc

 

3 Comments

  • Mario Caonabo 9 avril 2018

    Boujwa ak politisyen abolotcho bay bandi yo zam pou yo touye youn lòt epi kenbe pèp la nan plas yo nan entimidasyon ak presyon. Gang yo ap jwe menm wòl ak tonton makout yo, lapolis epi lame d Ayiti te konn jwe nan letan pou asire dominasyon klas dominan reyaksyonè yo sou mas popilè yo. Pèp Ayisyen an dwe rantre 2 pye fèm nan dechoukay, rache manyòk ak soulèvman demokratik popilè a de fason òganize ak disipline pou louvri pòt kap pèmèt yo rale yon souf pou respire.

  • Regard Perçant 9 avril 2018

    « Quand ce ne sont pas des militaires qui sèment la panique à Anse-Rouge, pour démontrer leur savoir-faire d’autrefois, c’est dans des quartiers de la capitale que des gangs armés défient l’autorité de l’Etat. »

    Chers amis du Rezo, vous oubliez quelque chose d’évident, en écrivant susmentionnée: C’est l’État haïtien qui fonctionne comme un gang depuis au moins Duvalier. Sous Duvalier, ce furent les macoutes et certains militaires proches du régime qui étaient les gangsters au service de papadoc, puis avec Lavalas, ce fut le tour des malfrats du lumpen prolétariat de devenir rois et parrains du crime pour les Aristide-Préval, maintenant les Sweet-miki-Jovenel nous offrent leur version du banditisme officiel avec la dilapidation éhontée des fonds de Petrocaribe et non officiel avec ces (leurs) chefs de gangs de quartiers.

  • Regard Perçant 9 avril 2018

    « Quand ce ne sont pas des militaires qui sèment la panique à Anse-Rouge, pour démontrer leur savoir-faire d’autrefois, c’est dans des quartiers de la capitale que des gangs armés défient l’autorité de l’Etat. »

    Chers amis du Rezo, vous oubliez quelque chose d’évident, en écrivant la phrase susmentionnée car c’est l’État haïtien qui fonctionne comme un gang depuis au moins Duvalier. Sous Duvalier, ce furent les macoutes et certains militaires proches du régime qui étaient les gangsters au service de papadoc, puis avec Lavalas, ce fut le tour des malfrats du lumpen prolétariat de devenir rois et parrains du crime pour les Aristide-Préval, maintenant les Sweet-miki-Jovenel nous offrent leur version du banditisme officiel avec la dilapidation éhontée des fonds de Petrocaribe et non officiel avec ces (leurs) chefs de gangs de quartiers.

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