La Banque mondiale a révélé que depuis l`accession de Jean Claude Duvalier à la première magistrature de l`État haïtien (1971) jusqu`au mi-mandat de Michel Joseph Martelly (2013), le PIB moyen par habitant a diminué de 0,7% par an.
Malgré des niveaux élevés d’aide à la reconstruction après le séisme dévastateur de 2010 et les envois de fonds des Haïtiens de la diaspora, les taux de croissance demeurent modestes et ne sont pas arrivés à réduire la pauvreté dans laquelle patauge la grande majorité des habitants du pays.
La situation risque de s`empirer puisque les maigres prévisions de 2% ne seront certainement pas atteintes pour cette année (2015) et le taux de croissance va finalement plafonner à 1,7%.
Un des grands défis pour un nouveau gouvernement sera de gérer la diminution substantielle de l’aide des bailleurs de fonds.
Cela aura probablement pour effet de limiter les investissements en capital d’Haïti. Avec la faible disponibilité en ressources, il deviendra crucial d`utiliser les ressources internes et externes efficacement.
Sombre avenir pour un pays qui demeure le plus pauvre du continent américain et l’un des plus déshérités du monde.
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