27 juin 2024
De Bébé Doc (1971) à Martelly (2015) : Haïti fait un long plongeon dans la misère!
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De Bébé Doc (1971) à Martelly (2015) : Haïti fait un long plongeon dans la misère!

bebe and papa

La Banque mondiale a révélé que depuis l`accession de Jean Claude Duvalier à la première magistrature de l`État haïtien (1971) jusqu`au mi-mandat de Michel Joseph Martelly (2013), le PIB moyen par habitant a diminué de 0,7% par an.

Malgré des niveaux élevés d’aide à la reconstruction après le séisme dévastateur de 2010 et les envois de fonds des Haïtiens de la diaspora, les taux de croissance demeurent modestes et ne sont pas arrivés à réduire la pauvreté dans laquelle patauge la grande majorité des habitants du pays.

La situation risque de s`empirer puisque les maigres prévisions de 2% ne seront certainement pas atteintes pour cette année (2015) et le taux de croissance va finalement plafonner à 1,7%.

Un des grands défis pour un nouveau gouvernement sera de gérer la diminution substantielle de l’aide des bailleurs de fonds.

Cela aura probablement pour effet de limiter les investissements en capital d’Haïti. Avec la faible disponibilité en ressources, il deviendra crucial d`utiliser les ressources internes et externes efficacement.

Sombre avenir pour un pays qui demeure le plus pauvre du continent américain et l’un des plus déshérités du monde.

1 Comment

  • jcroy 23 septembre 2015

    En conclusion de son rapport rendu public ce mardi 22 septembre la Banque mondiale annonce en grandes lettres: Haïti, «c’est l’un des pires climats d’affaires du monde». Clinton, Martelly et consorts n’annonçaient – ils pas : “Haïti is open for business”. C’est que cette ouverture ne devait servir qu’a eux. Et, Ils en ont profité.

    La question de M. Frantz Duval dans son éditorial d’hier est mal posée. Elle ne devrait pas être adressée seulement à Michel Martelly mais aussi et principalement à nos « amis » internationaux. Martelly n’est que leur gardien de cette vache laitière. En fait, depuis le départ des Duvalier la nouveauté est l’internationalisation de notre traditionnel jeu de doublure.

    Mais cette question devrait être aussi posée à tous ceux qui pour les miettes de l’international acceptent leur ingérence. J’entends encore ces commentaires, “mais c’est qui ils veulent, que pouvons nous faire. Ce sont eux qui nous donne de l’argent.” « Sans eux, nous ne pouvons rien. » Cette attitude de résignation est inacceptable.

    Ce sont ces meme gens qui nous claironnent “L’économie d’abord, la politique après.” «Oublions le passe regardons l’avenir. » Philosophie et approche politique qu’ils veulent nous convaincre à prioriser.

    Apres tant d’échecs nous devons changer d’approche. Elle doit être: La politique d’abord.

    Par cela j’entends le choix de notre personnel politique. Nous connaissons tous les maux d’Haiti, ce qui fait que les programmes se ressemble. Le plus important devient donc le choix de ceux et celles qui seront amenés à exécuter ces programmes. Je dis bien ceux et celles et non celui ou celle, je parle donc d’équipe et non d’une personne. Mais voilà, en Haïti, nous sommes toujours invités à « acheté chat nan makout”. Nous ne connaissons jamais d’avance les membres de notre prochaine équipe gouvernementale. Le clientélisme et le présidentialisme nous portent toujours vers l’incertain. Il est grand temps que nos candidats à la première magistrature se présentent avec leur équipe.

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