Alors qu’en Haïti, le sénateur Joseph Lambert s’efforce virtuellement d’enterrer le rapport PetroCaribe dans des prises de décision qui s’apparentent à la promotion flagrante de la corruption et au renforcement éhonté de l’impunité, les deux principales sources de pauvreté des haitiens, en Argentine, le président Mauricio Macri, a déclaré qu’au total, 2.7 millions de personnes, en moins de 2 ans (mi-2016 et fin 2017), ont laissé loin derrière la pauvreté
Buenos Aires, jeudi 29 mars 2018 ((rezonodwes.com))-Avec $3.8 milliards de PetroCaribe dilapidés par des indexés dans le rapport de la Commission-Beauplan, Wilson Laleau, Laurent Lamothe, Jean-Max Bellerive, le président Jovenel Moise lui-même et autres, Haïti aurait de quoi faire sortir du seuil de la pauvreté accrue et de la misère noire autant d’ haitiens qui y vivent que d’argentins pendant les 10 dernières années.
En Argentine, « depuis que des statistiques fiables sont à notre disposition, il nous a permis de confirmer qu’environ 2,7 millions de personnes ont laissé le bas niveau de pauvreté« , a affirmé le président argentin Mauricio Macri qui intervenait à la télévision depuis la résidence présidentielle.
Cependant, l’Institut National des Statistiques (l’INDEC), entre mi-2016 et 2017, a révélé que la pauvreté a diminué de 4,6%, ce qui équivaut à deux millions de personnes et non pas 2,7 millions comme l’a mentionné le président, estimant entre autre que la population argentine est 44,5 millions de personnes.
A Port-au-Prince, face au taux élevé d’un chômage chronique et criant, le professeur à l’Université, Auguste D’Mezar, préconise un « mouvement de masse incontournable en Haïti » arguant que le seul appui budgétaire apporté au gouvernement haïtien touche directement la Police National d’Haïti (PNH) et ajoutant qu’aucun budget n’est disponible pour l’Armée de Jovenel Moise.
M. D’Mezar en a profité pour dénoncer mercredi un mauvais état de fait, à l’antenne de Scoop FM, signalant qu’environ 1700 containers de marchandises, en provenance de la République Dominicaine, franchissent la frontière jusqu’à leur point de débarquement à la Capitale, sans verser le moindre sou au fisc haïtien.
Professeur Auguste D’Meza
