Dimanche 4 février 2018 ((rezonodwes.com))– Haiti , notre pays , terre de dignité et de fierté, est en train de vivre les pires moments de son existence par des actes et/ou comportements avilissants. Ce qui pousse des étrangers à le considérer comme un » pays de merde « .
C’est le petit pauvre d’esprit , Donald Trump , qui l’a qualifié » de shithole country « . Et cela a soulevé l’indignation de nombreux citoyens haïtiens du terroir et d’outre-mer. Les propos orduriers du minus Trump ont suscité une avalanche de réactions ; l’on s’attendait à un changement de comportement dans nos agissements , c’était quelque chose de fugace.
Hum ! On est en Haïti , le pays de toutes les théories et des formalités possibles , comme on se plaît à le dire sans gêne.
Sommes-nous réellement des êtres vivants ? Les animaux ; même s’ils ne peuvent pas s’exprimer mais ils comprennent quand on leur fait du bien et du mal. Ils réagissent à la dimension du geste ou de l’action des gens soucieux de leur survie. Dans la jungle , il y a l’exception et la règle. Chez-nous , l’exception devient carrément la règle. On va de scandale en scandale. Disons-le très fort , c’est un ensemble de scandales qui rythment le quotidien des haïtiens, au point de se demander à quand la fin de tout ça. Qui va sonner le glas de toutes ces histoires révélées sans issues ?
Petrocaribe, ça sonne fort.
Un dossier qui dérange et qui donne des sueurs froides. Cela fait jaser , saliver , voire grincer des dents. Le simple fait de prononcer la lettre » P » , les éternels insatisfaits ne savent où donner la tête. Troublés , inquiets , ils sont prêts à tout pour échapper à l’intransigeance de la femme aux yeux bandés , c’est-à-dire aux poursuites judiciaires.
Pourquoi ont-ils la trouille , à ce point ? Reconnaissent-ils leur degré de culpabilité dans cette affaire de gros sous ? On est en train de questionner la peur de ces accusés connus pour leur soif pécuniaire. Comment ont-ils réussi à dépenser les 3.5 milliards de dollars américains du fonds Petrocaribe ? Ils sont des experts en gaspillage et des piètres en stratégies et en projets de développement réel et durable.
Grosso modo , ils ont de l’appétit en faisant des dépenses excessives, extravagantes , fantaisistes , futiles. Où ont-ils déposé ces fonds ? Personne ne sait, hormis leurs complices. Ils clament leur innocence. Personne n’est donc coupable. Et , comme on dit, la défense est un droit sacré mais l’impunité ne doit, en aucun cas, être la règle, ici. Ceux qui ont gobé cette somme mirobolante se doivent de répondre de leurs actes. Des ex-ministres gloutons; appuyés par des sénateurs désinvoltes, ne peuvent pas être à l’aise chez eux en laissant le peuple croupir dans une misère atroce , suite à leur gestion désastreuse de l’argent provenant du Petrocaribe.
Ces « petrocaribevores » ont , bien sûr , profité de la » petronaïveté » du peuple haïtien pour construire et augmenter leurs richesses et placer de nouveaux capitaux dans des banques étrangères. Contre ces fossoyeurs de la République , des mesures punitives sont à adopter , afin de stopper l’hémorragie et résorber du coup l’épineuse question de la corruption au sein de l’appareil d’Etat.
Aucun des dirigeants actuels n’a fait montre de bonne volonté pour décourager les autres à piller les caisses de l’Etat à leur profit. Le dernier spectacle au niveau du Sénat met à nu nos élus appelés à exercer des pouvoirs de contrôle sur les dépenses effectuées par des autorités qui dépendent d’eux. Sans la moindre hésitation, sans craindre d’être étiquetés de « voleurs » au même titre que les accapareurs ; les dilapidateurs du fonds Petrocaribe, les sénateurs proches du régime en place ont porté un grand coup à la République toute entière en organisant une séance » mafieuse » dans le seul but de se dédouaner.
Ils avaient, peut-être, reçu de fortes sommes pour agir de la sorte. Car il était justement question de bloquer par tous les moyens le rapport produit par des commissaires ayant à leur tête l’élu du Nord-Ouest, Evallière Beauplan, un opposant farouche à Tèt Kale. Y avait-il vraiment un beau plan pour évaluer la situation à tête reposée ? Rien n’a permis d’y penser et d’y croire. Il revient à questionner l’attitude de ces sénateurs majoritaires qui se rangent du côté de l’Exécutif en niant les intérêts supérieurs de la nation. Ce n’est pas étonnant et loin d’être une surprise pour bon nombre de personnes , la majorité avait déjà choisi son camp appelé « les gloutons ».
Une résolution adoptée très tard dans la nuit pour pouvoir transférer leurs responsabilités à une institution faisant déjà l’objet de doutes. La Cour Supérieure des Comptes et du Contentieux Administratif (CSC/CA) ne jouit d’aucune crédibilité pour mener à bien ce dossier; elle ne saurait nier son implication à un niveau ou à un autre. Deux de ses membres sont épinglés dans le dernier rapport en date. A qui peut-on confier l’enquête Petro ?
Le pays est au bord de la malchance pour ne pas dire du gouffre. C’est la débandade totale ; c’est la débâcle absolue. Il y a lieu de réveiller très vite la conscience citoyenne pour, en quelques mots brefs, mettre fin aux dérives. Le Sénat est discrédité, décrié, les accusés se rongent les ongles. Ils attendent d’être fixés sur leur sort. Tôt ou tard, Haiti obtiendra gain de cause. Le peuple devra donc sortir de son mutisme et gagner les rues massivement parce que lui seul pourra défendre ses intérêts. En attendant cela, on danse Petro. Il faut leur passer la corde au cou petrocaribement.
Wadson Désir
L’Anthropologue Francois Duvalier avait vu juste en eliminant le senat. En lieu et place d’un autre Papa Doc, c’est le peuple qui s’en chargera de faire le boulot ou la nouvelle assemblee constituante (san Vlen), mais avec des Moun tout bon.
Cette fois-ci, le lavalassien-phtkiste Joseph LAMBERT et ses pairs, vont trop loin. Plus que jamais, ils ont mis en Peril le senat. Lambert et ses pairs ne seront pas en mesure d’empecher aux Voleurs des Fonds Petro Caribe de rendre des Comptes a’ la nation.
Je suis dans l’attente de voir Bellerive, Laleau, MC Jean-Marie (rebibis ministere des finances), Patrick Morane (sovado’)… par devant la justice pour Justifier les depenses nan lib ou Plaider coupables en echange d’une certaine clemence de restitution.