Désormais, il faut payer pour quitter Haiti. Ainsi en a décidé le pouvoir Tèt Kale!

by Rezo Nodwes
10 novembre 2017
18 Comments

Faire payer aux Haïtiens une carte de « débarquement » en embarquant pour un pays étranger, voila l`idée géniale des maîtres de Port-au-Prince qui veulent détrousser une dernière fois ceux qui fuient la misère et l`insécurité créées de toutes pièces par les politiciens

Port-au-Prince, vendredi 10 novembre 2017 ((rezonodwes.com))– Les Duvalier avaient imposé aux citoyens un visa pour être habilités à quitter provisoirement ou définitivement le pays, les Tèt Kale eux, utilisent à peu près les mêmes méthodes, mais pour remplir leurs caisses en allant chercher directement dans les poches des infortunés Haïtiens, les maigres ressources péniblement gagnées.

Une circulaire signée du Directeur Général du ministère de l’Intérieur et des Collectivités territoriales (MICT), Fednel Monchery et du Directeur du Service d`Immigration et d`Émigration, Joseph Cianciulli, avise les responsables des postes frontaliers que le tarif qui s`applique, à partir du 1er novembre 2017, pour la carte de débarquement pour les Haïtiens voulant voyager en dehors du pays s`élève à deux cents gourdes.

Il devient monnaie courante, pour ce pouvoir de demander à la population de payer des taxes et impôts pour lesquels aucune disposition de loi n`ait été validée au parlement et sans qu`aucun bénéfice n`y soit associé.

Gageons que bientôt on devra payer pour avoir le droit de circuler dans les rues malodorantes de la capitale!

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okello 10 novembre 2017

mezanmi nan ki nou pran? Bondye pap nou, Vini sove nou!!!!
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  Ricardo 11 novembre 2017
  
  Se pa BonDye ki te di nou al vote vòlè sa yo, ni ki te di nou ret Chita lakay nou pou’n pat al vote kont vòlè sa yo.
  Kounye a si y’ap fouye nou chak fwa yo vle nou pa gen pou’n plenyen.
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kakajepalinèt 10 novembre 2017

Pèp ayisyen ba Monteskye rezon, lèl te di: « Pèp yo gen gouvènman ke yo merite ». Anverite, lèm gade jan ayisyen te byen akeyi Janklod divalye, lèl te retounen an Ayiti, mwè se youn pèp alyene; lèm gade jan ayisyen renmen vote kokorat kou Aristid, Preval, Mateli, mdi seli ki fout chwazi pwen ekstrèm dekonfiti ke bagay yo rive nan peyi ya. Pèp la, mas la, pa inosan ditou nan sò li; menm si dirjan politik ak ekonomik yo, pi koupab keli et premye kriminèl nan eta ayiti ye ya.
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  Richard Adler 11 novembre 2017
  
  Hmm mw resi li refleksyon yon moun sanse.
  Pèp sa se tou nouvo tou bon depi yo tande bel pawol yo chofe apresa se ABA sesi ABA sela.
  Kilè nap pran konsyans de chwa nap fè yo,suspann vote pou mil goud paske moun nan lel fin peyew votel li pral chèche rantre kob li a.
  Suspann vote pou bèl pawòl.moun ki ap fe sa kap fet yo se nou ki vote yo e nou pral vote sak pi mal tj nan lot eleksyon yo sa se sur.
  Ayisyen parey mw yo nou dwe ptan konsyans de tèt nou e pa chita tann chanjman nan men pyes moun men pito nou fè chanjman an depi lakay nou.
  Plis nap tann yo plis nap wont
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johnny22 10 novembre 2017

vous etes tous une gang de trou du cul vous meriter la mort par satan
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  Steva 11 novembre 2017
  
  ☠que veut dire par là?
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Antoine Pierre 10 novembre 2017

Les gangs tet kale sont a pied d’oeuvre…
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Jean gregoire 10 novembre 2017

Avant de laisser le pays on doit avoir une identitè signifiant qu’on appartient à un territoire bien dèterminè dèfini à travers le passport. L’haitien veut que tout soit gratis ti chèri. Les employès qui fournissent un travail doivent ètre remunèrès par les gens qui utilisent le service. Rien ne se fait pour rien : on doit payer pour des rues propres; les marchandes qui salissent les rues ne paient rien au sevice de la voirie et les autres qui roulent en voiture veulent de bonnes routes sans rien dèbourser comme pèage. Où est ce que nous allons ? Ecolage free, Hopital free, marchè free, routes free, c’est mieux que le paradis , mais avec quoi construit-on un paradis? Free matèriaux, main d’oeuvre free donc les ouvriers sont des robots qui ne mangent pas mais qui utilisent une forme d’ènergie pour accomplir une tache. D’ où viendra l’ènergie: du nèant comme les robots. Alors retournons au nèant :Dieu dit que la terre soit et la terre fut.Au commencement ètait la parole ètait Dieu. La parole habitait le nèant et le nèant s’est fait chair au royaume des imbèciles. Alleluia !
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  Baptichon 11 novembre 2017
  
  Bien parlé mon frère
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  Levelt Joseph 11 novembre 2017
  
  Taisez-vous! Espèce de voleur!
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  Ardillon Mc Bite 11 novembre 2017
  
  Bien dit cher compatriote.
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  Regard Perçant 11 novembre 2017
  
  Jean Grégoire, il n’y a qu’un imbécile comme toi à savoir quelle loi édicter en toute circonstance? N’est-ce pas? Espèce de minable!
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  Roosevelt 11 novembre 2017
  
  Êtes-vous un Oveni,regardez vous à travers un miroir de quel pays vous parlez.Tous les indicatifs sont aux rouges ,pourquoi ne pas visez les vrais cibles, avez-vous peur des contrebandiers ,les franchisés
  Pauvre vous
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Mario Caonabo 11 novembre 2017

ANMWE, ANMWE, ANMWE. BARE VÒLÒ!!! Mezanmi, sispann fè holdup sou pèp la bann sanwont! NOU PA FOUT WONT? Nap prije, peze souse, pyetine, klouwe, piye yon pèp jouk nan zo konsa menm! Bon kilè sa va fini? Sa gen pou fini kanmenm, bann malfini ensousyan, bann san konsyans, bann predatè, ZANNIMO SOVAJ! Pèp la gen pou li leve kanpe pou rele chalbari dèyè tout raketè, tout kriminèl, tout abolotcho pou konstwi yon lòt peyi san bann ak pakèt trèt a la nasyon sila yo.
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Jordany Louis 11 novembre 2017

Si c regroupement familial ?
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Levelt Joseph 11 novembre 2017

ANMWEEEEEEEEEEEEEEE, ANMWEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE, ANMWEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE. BARE VÒLÒ!
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Ernst Delma 11 novembre 2017

Pour qui sonne mon son de cloche qui dérange

[Gageons que bientôt on devra payer pour avoir le droit de circuler dans les rues malodorantes de la capitale!] lit-on sur cette note postée sur le rezonòdwès, ci-dessous est ma replique.

Les rues sont malodorantes maintenant, mais elles pourraient ne pas l’être. Pour que les rues cessent d’être malodorantes, il faut les nettoyer, et on ne nettoie qu’avec l’argent. D’où viendrait l’argent ? On allonge les mains alors comme d’habitude, si c’est mieux de quémander au lieu d’exiger la participation haïtienne à guérir nos maux.

Maintenant, l’argument est de taille. Quelqu’un soutire et mange toujours l’argent collecté, c’est vrai. Mais quand sortirons-nous de cette impasse avec cette conception ? Un brin de bénéfice du doute devrait nous faire dire que tous les haïtiens ne sont pas des voleurs. Il faut toujours essayer avec les hommes. Quant à moi, je ne dirais pas autant, juste pour une pitance de moins de 5 dollars américains dans le cuir tendu par mon pays d’origine. Par devoir, cesser de rechigner sur ce qu’on devrait faire pour Haïti. Un devoir c’est un sacrifice. Un sacrifice c’est un don du cœur. Pour une bonne personne éprise d’humanité, la main gauche n’a même pas à savoir ce que la main droite a donné.

Si nous ne pouvons faire le sacrifice de $3 dollars à Haïti, cessons d’écorcher les oreilles du monde avec nos refrains « Ayti cheri, pi bèl peyi pase nou nan pwen. » Fèmen bèk nou, pardon je devais dire nos boîtes à ordures ou shut the falk off j’ai oublié mon français ou mon anglais un moment. An nou sispan’n chante sa nou pa vle di, ban’n lipokrit. L’hypocrisie est un très grand crime et l’hypocrite le criminel le plus dangereux qui puisse exister. L’hypocrite est dangereux, il n’a pas d’âme. An nou sispan’n voup pou bourik la, voup pou sak pay la. Au nou sispan’n rele bare vòlè san pèson pa vòlè ou byen poko vòlè anyen pou nou. Haïti est un indigent parce qu’on ne prélève pas assez de taxes pour survivre dans la dignité.

Un petit épisode. Je paie ma maison chaque mois, un tiers de l’argent, c’est pour la maison, les deux tiers c’est pour les taxes. Si je ne paie pas la maison, on prend la maison. Si je ne paie pas les taxes, on placarde mon nom en grande machette sur le mur de la honte du système de crédit américain. Chez les autres, on ne négocie pas avec les taxes, on vous fait payer de force, c’est la dictature institutionnelle. Ce qui est bien, et cela nous rend friands des pays des autres. Vive les Étas-Unis, Vive le Canada, Vive la France et les Antilles françaises, Vive le Brésil, Vive le Chili, Vive la Republication Dominicaine. À bas Haïti. Je me souviens de cette dame qui pointillait ses lèvres pour chanter la verdure de la République Dominicaine comparée au désert d’Haïti, et cet homme, revenu de chez les autres, affublé de sa chemise multicolore portant l’écriteau Haïti Thomas et qui balançait la pelure de sa figue banane à même la rue.

Ô que j’aime Haïti, l’on ne paie rien. Qu’on me demande un sou pour Haiti, tout épris d ;Haiti que je suis, je suis pris de rage « pa gen tankou dlo kokoye lè ou chita anba pye bwa » mais que m’importe la mort de nos cocotiers , « choukoune se youn marabou, zye li klere koun zye Ayiti, je pete klere » « Ayiti cheri pi bèl peyi pase ou nan pwen, fòk mwen te kite pou mwen te wè jan ou sal, ou sal wap toujou sal » Comment montre-t-on son amour pour sa mère, pour sa femme ou pour sa fille, on les entretient sans attendre rien de retour. On donne inconditionnellement à sa mère, à sa femme et à sa fille n’est-ce pas. Donnons $5 dollars à Haïti inconditionnellement et laisser le temps attraper les voleurs. Tôt assez ils iront digérer leurs forfaits chez les autres, dans l’ombre ou en enfer. Entre-temps, tentons de faire d’Haïti un petit paradis où il fait beau vivre, là où personne n’est immensément riche mais personne n’est sans le sou. Il ne prend que $5 dollars par voyage, l’équivalent de la taxe que nous allons payer sur le costume que nous allons acheter chez les autres. Payons $5 de taxe sur les écrevisses que nous gobons chez les autres et 10 centimes sur l’eau de coco qui nous fait dégober et qui dégonfle nos intestins quand nous retournons dans les bras d’Haïti à demi-morts, mourant ou tout à fait morts.

Ernst Delma 11-11-2017
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Mike TheMechanic 5 mars 2018

Mais ils sont prêt à être ministre au Québec! C’est le même genre de crosseurs, de maguouilleurs, de SANS-ÂMES. Sortez d’Haïti mais évitez le Québec néo-nazi!