Plus de 30 000 haïtiens sont visés par un ultimatum du gouvernement bahaméen et ont peur de se faire déporter après le 31 décembre 2017
Lundi 16 octobre 2017 ((rezonodwes.com))– Dans un discours au parlement bahaméen la semaine dernière, le premier ministre Hubert Minnis a demandé aux migrants sans papiers présents sur les iles Bahamas de rentrer dans leur pays d`ici le 31 décembre prochain, sous peine d`être pourchassés, arrêtés et dépotés sans autre forme de procès.
Le Premier ministre Minnis a souligné que les Bahaméens et les résidents employant ces personnes illégales ont le même calendrier pour les régulariser ou mettre fin au travail. Après cette période les employeurs pris à défaut seront poursuivis, a-t-il ajouté en priant les fonctionnaires du ministère de l’Immigration de s`acquitter de leurs tâches de manière professionnelle et humaine.
«Nous devons être un pays respectueux de l’état de droit», a déclaré le Dr Minnis lors de la conclusion d’une résolution remerciant la Gouverneure générale, Dame Marguerite Pindling, d’avoir lu le discours du Trône en mai.
Plus tôt dans son discours devant le Parlement, le Dr Minnis a déclaré que la migration illégale était un problème «vexant» que son administration avait l’intention d’aborder continuellement.
Par contre, il a mentionné que l’accent serait mis sur le processus d’octroi et de renouvellement des permis de travail et des visas.
«Nous continuerons à traiter les demandes de résidence permanente pour ceux qui ont légalement séjourné aux Bahamas pendant une longue période, qui ont contribué aux Bahamas et qui ont satisfait aux exigences. C’est un juste plan d’action. Nous continuerons également à accorder la citoyenneté à ceux qui ont légalement droit», a promis Minnis.
un autre dirigeant qui n,a pas de coeur
[…] Le Premier Ministre a parlé, le ministre de l’Immigration passe à l’action et il est à la recherche 2 millions de dollars pour faire le suivi. A la fin du texte, Rezo Nòdwès vous propose une brève lecture de l’extrait y relatif de l’Editorial d’un journal des Bahamas. Quelle ironie ! […]