Une personne a été arrêtée dimanche matin dans le cadre de l’enquête sur la fusillade survenue la veille sur le campus de l’Université Brown, à Providence, dans le Rhode Island. Le drame a coûté la vie à deux étudiants et fait neuf blessés, dont plusieurs grièvement atteints, selon les autorités locales.
Lors d’une conférence de presse, le maire de Providence, Brett Smiley, a annoncé la levée immédiate des mesures de confinement instaurées après l’attaque. Le chef de la police de la ville, Oscar Perez, a précisé que les enquêteurs ne recherchaient pas d’autre suspect à ce stade de l’enquête.
Les faits se sont produits samedi dans un bâtiment abritant les départements d’ingénierie et de physique, alors que des examens étaient en cours. Un important dispositif de sécurité, mobilisant plus de 400 agents, dont des unités spéciales et le FBI, avait été déployé pour sécuriser le campus et ses environs.
La présidente de l’Université Brown, Christina Paxson, a exprimé sa solidarité avec les familles des victimes et a assuré que l’accompagnement psychologique des étudiants et du personnel constituait une priorité absolue. Plusieurs témoignages d’étudiants font état d’un climat de peur et de confusion au moment des faits.
Le président américain Donald Trump a indiqué avoir été informé de la situation et a qualifié l’événement de « terrible », appelant à prier pour les victimes.
Cette nouvelle fusillade relance le débat récurrent sur la violence armée aux États-Unis. Selon le Gun Violence Archive, le pays a déjà enregistré plus de 300 fusillades de masse depuis le début de l’année, illustrant l’ampleur persistante du phénomène.
Les autorités poursuivent leurs investigations afin de déterminer les circonstances exactes de l’attaque et d’évaluer les dispositifs de sécurité du campus.

