Le tirage au sort du Mondial 2026 a placé Haïti dans l’un des groupes les plus relevés de la compétition. La sélection nationale ouvrira sa campagne face au Brésil, puissance historique du football mondial, dans une rencontre qui constituera une véritable levée de rideau pour les Grenadiers et une exposition planétaire sans précédent depuis 1974. Ce premier choc imposera d’entrée un niveau d’exigence maximal.
Le parcours d’Haïti se poursuivra avec un duel face au Maroc, demi-finaliste de la Coupe du monde 2022 et référence africaine en termes de discipline tactique et de densité collective. Cette confrontation représentera un test stratégique majeur pour le sélectionneur Sébastien Migné, confronté à l’une des équipes les plus stables du continent africain.
La troisième opposition mettra Haïti aux prises avec l’Écosse, formation européenne au style physique affirmé et dotée d’une tradition compétitive solide sur la scène internationale. Ce match, souvent décisif dans ce type de configuration, pourrait déterminer les chances haïtiennes d’accéder à la phase à élimination directe, selon les résultats des rencontres précédentes.
Ce groupe exigeant place Haïti devant un défi immense, mais aussi devant une vitrine mondiale exceptionnelle. L’équipe nationale y gagne une visibilité rare, un espace d’affirmation sportive, et l’opportunité de prolonger un rêve nourri depuis un demi-siècle. La suite dépendra de la capacité des Grenadiers à transformer cette confrontation avec les géants du football en opportunité stratégique et symbolique.
