Dans la nuit du lundi 1er décembre, un climat de panique a de nouveau envahi la zone de Saint-Louis-du-Nord, plus précisément dans la 3e section Desgranges, où des rafales d’armes automatiques ont été entendues pendant plusieurs heures.
Au lever du jour, un corps sans tête a été découvert dans le secteur appelé Site Vitalyen, plongeant immédiatement la population dans la peur. La victime a été identifiée comme étant Évens, un homme d’une trentaine d’années, bien connu dans la zone pour son activité de marchand de clairin dans les boucheries locales.
Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, la tête de la victime a été retrouvée plus loin, sous le pont de la rivière des Barres, confirmant la brutalité extrême de cet acte.
Des habitants de Desgranges affirment que le jeune homme aurait été capturé puis exécuté au cours de la nuit par des individus lourdement armés et non identifiés. Les tirs entendus seraient liés à cette opération macabre. Les résidents dénoncent une situation sécuritaire qui ne cesse de se détériorer.
Depuis plusieurs mois, la commune fait face à une montée inquiétante des violences, incluant attaques armées, disparitions et assassinats. Les habitants disent vivre dans une peur constante, sans protection adéquate, alors que les cas de décapitation deviennent malheureusement plus fréquents dans la région.
La mort atroce d’Évens s’ajoute ainsi à une longue liste de victimes et relance le débat sur l’urgence de renforcer la sécurité dans les sections rurales de Saint-Louis-du-Nord.
Billy Lafrance

