Volodymyr Zelensky et Emmanuel Macron ont signé lundi, à la base aérienne de Villacoublay, une « déclaration d’intention » ouvrant la voie à l’acquisition de Rafale par l’Ukraine, une première depuis le début de la guerre en 2022. Le texte, qualifié d’« historique » par le président ukrainien, prévoit sur une décennie la possible commande d’une centaine d’avions de combat français, ainsi que de systèmes de défense aérienne SAMP-T nouvelle génération, de radars, de drones et de munitions AASM Hammer.
Cette coopération marque un tournant : Kyiv ne dépendrait plus uniquement des dons occidentaux mais engagerait une stratégie de renforcement durable de ses capacités militaires. La visite survient alors que la situation sur le front reste critique à l’approche de l’hiver et que l’Ukraine fait face à un scandale de corruption ayant conduit à plusieurs démissions ministérielles.
Après Villacoublay, les deux chefs d’État doivent se rendre au mont Valérien pour rencontrer l’état-major de la « force multinationale Ukraine », conçue pour être déployée en cas de cessez-le-feu et garantir la sécurité future du pays.