Le président américain Donald Trump a affirmé vendredi que son homologue vénézuélien, Nicolas Maduro, aurait offert de faire d’importantes concessions pour apaiser les tensions entre Caracas et Washington. Ces déclarations surviennent alors que les États-Unis intensifient leurs frappes contre des cibles présumées liées au narcotrafic en mer des Caraïbes.
Selon M. Trump, le Venezuela aurait même proposé de mettre certaines de ses ressources naturelles en jeu pour obtenir un allègement des pressions américaines. « Il a tout mis sur la table », a déclaré le président à la Maison-Blanche. « Il ne veut pas jouer au con avec les États-Unis. »
Le Pentagone a confirmé le déploiement de sept navires de guerre dans les Caraïbes et d’un autre dans le golfe du Mexique, dans le cadre d’une vaste opération antinarcotique ciblant le Venezuela. Donald Trump a également révélé qu’un « sous-marin transportant de la drogue » avait été détruit lors d’une récente frappe américaine, ajoutant que deux survivants étaient désormais détenus par la marine américaine.
Au moins 27 personnes auraient péri depuis le début du déploiement, selon plusieurs sources américaines. Pendant ce temps, à Caracas, Nicolas Maduro a ordonné de nouvelles manœuvres militaires dans quatre États de l’ouest, assurant que « le peuple est mobilisé face à l’agression impérialiste ».
La tension s’intensifie également au sein des deux gouvernements. L’amiral américain Alvin Holsey, responsable des opérations dans la région, a annoncé sa retraite anticipée, tandis que la vice-présidente vénézuélienne Delcy Rodriguez a démenti toute négociation secrète avec Washington.
Maduro, accusé par les États-Unis de complicité dans le narcotrafic — accusation assortie d’une prime de 50 millions $ pour son arrestation —, a réagi avec virulence. « Mes amis de Miami et du Miami Herald, vous êtes des imbéciles ! », a-t-il lancé, dénonçant une « guerre psychologique » orchestrée par l’étranger.