Les autorités dominicaines ont annoncé que 3 581 citoyens ont été déportés des États-Unis entre janvier et octobre 2025. Selon la Direction générale de la migration (DGM), près de 70 % de ces expulsions concernent des cas de migration illégale, tandis que le reste implique des infractions criminelles de diverses natures.
Parmi les personnes rapatriées figurent 553 condamnées pour trafic de drogue, 126 pour vol ou agression, 101 pour violence, 67 pour port illégal d’armes, 42 pour crimes sexuels, 35 pour homicide, ainsi que plusieurs cas de fraude, falsification de documents, blanchiment d’argent, contrebande et traite humaine.
Les déportés sont accueillis à l’aéroport avant d’être transférés au centre de détention de Haina, où leur identité et leur statut judiciaire sont vérifiés. Les individus sans dossier en cours sont remis à leurs familles, tandis que ceux ayant des antécédents sont confiés à la Procurature générale de la République.
Ce nombre croissant de rapatriements s’explique par le renforcement de la politique migratoire américaine, décidée par le président Donald Trump, qui justifie ces mesures par des raisons de sécurité nationale et économiques.