L’ancien Premier ministre et notaire à la retraite, Me Jean-Henry Céant, a vivement réagi dans une lettre ouverte adressée au bâtonnier de Port-au-Prince, dénonçant l’hommage rendu par le Barreau à Jacques Hans Joseph, directeur de l’ULCC. Selon lui, cette distinction constitue une grave entorse aux règles d’éthique et de probité.
Céant accuse Joseph de « maître-chanteur » l’ayant approché dans le cadre d’une enquête maladroite visant l’un de ses clients. Ayant refusé d’obtempérer, il affirme avoir ensuite été injustement accusé de détournement de fonds.
« Un notaire n’a ni le pouvoir ni les moyens de détourner des fonds authentifiés dans son étude », rappelle Céant, s’indignant de ce qu’il considère comme une manœuvre de représailles et de vengeance. Dans sa déclaration, il fustige la légitimation de pratiques contraires aux valeurs de la profession d’avocat et déplore l’absence de réaction des instances concernées.