Au deuxième jour de sa visite d’État au Royaume-Uni, Donald Trump a exprimé sa « déception » envers Vladimir Poutine sur la guerre en Ukraine, estimant que son homologue russe l’avait « laissé tomber ».
À ses côtés, le premier ministre britannique Keir Starmer a réaffirmé la nécessité « d’accentuer la pression » sur Moscou, se présentant comme un intermédiaire entre Washington et les Européens.
Les deux dirigeants, réunis à Chequers, ont signé un accord de coopération technologique dans les domaines de l’intelligence artificielle, du nucléaire et de l’informatique quantique, présenté comme le plus vaste programme d’investissement bilatéral jamais conclu. Donald Trump a salué un « lien indéfectible » entre les deux pays, même si les discussions n’ont pas abouti sur le dossier sensible des droits de douane sur l’acier britannique.
Les divergences demeurent sur Gaza, où Keir Starmer a annoncé son intention de reconnaître l’État palestinien, ce que Donald Trump rejette. L’immigration a également été abordée : le président américain a exhorté Londres à employer « tous les moyens, y compris l’armée », face à l’afflux record de migrants, tandis que M. Starmer a promis d’intensifier les expulsions dans le cadre de l’accord franco-britannique.
Cette visite, ponctuée d’un banquet d’État avec le roi Charles III, s’est achevée jeudi après-midi avec le départ du couple présidentiel pour Washington.