Crime surge forces major cruise line to suspend visits to Haiti
Une grande compagnie de croisière a récemment confirmé qu’elle annulait ses escales dans un port haïtien jusqu’en avril prochain, en raison de la flambée de violence, des activités terroristes et d’autres problèmes en Haïti qui ont conduit le département d’État américain à déconseiller aux Américains de se rendre dans ce pays des Caraïbes.
Selon Fox News, Royal Caribbean Cruises a annulé ses escales à Labadee, sur la côte nord d’Haïti, jusqu’en avril 2026. Un porte-parole du groupe Royal Caribbean a déclaré à la chaîne : « Par mesure de prudence, nous avons suspendu nos prochaines escales jusqu’en avril 2026. »
Le porte-parole du groupe Royal Caribbean a déclaré à Fox News que la compagnie de croisière communiquait directement avec ses clients au sujet de ce changement de politique.
Avant cette annonce récente, Royal Caribbean Cruises avait annulé ses escales à Labadee jusqu’en octobre en raison de la violence persistante en Haïti, selon USA Today. USA Today a rapporté que la compagnie de croisière avait temporairement suspendu ses escales à Labadee en 2024 avant de les reprendre au début de cette année.
Le 15 juillet, le Département d’État américain a émis un avis de niveau quatre « Ne pas voyager » pour Haïti, déclarant : « Ne voyagez pas en Haïti en raison des enlèvements, de la criminalité, des activités terroristes, des troubles civils et des soins de santé limités. »
« Haïti est en état d’urgence depuis mars 2024 », a ajouté le Département d’État. « Les crimes impliquant des armes à feu sont courants en Haïti. Ils comprennent les vols, les détournements de voiture, les agressions sexuelles et les enlèvements contre rançon. Ne voyagez pas en Haïti pour quelque raison que ce soit. »
Le Département d’État a averti que des citoyens américains ont été blessés ou tués par des ravisseurs en Haïti et que ces derniers ont pris pour cible des convois et exigé des rançons pour la libération de leurs victimes, ce qui a conduit certaines familles à payer des dizaines, voire des centaines de milliers de dollars.
« Les crimes violents et le crime organisé sont très répandus dans le pays, et les forces de l’ordre locales ont une capacité limitée à répondre aux crimes graves », a ajouté le département d’État. « Les crimes violents sont monnaie courante en Haïti, en particulier à Port-au-Prince, où l’expansion des gangs, du crime organisé et des activités terroristes a conduit à une violence généralisée, à des enlèvements et à des agressions sexuelles. »