Sous le feu des critiques, Kash Patel, directeur du FBI, se retrouve confronté à une double polémique. Trois anciens hauts responsables limogés en août – Brian Driscoll, Steven Jensen et Spencer Evans – l’accusent dans une plainte de « politiser » l’agence pour satisfaire Donald Trump.
Selon eux, ils ont été sanctionnés pour avoir refusé de licencier des agents jugés insuffisamment alignés sur les priorités de la nouvelle administration ou dénoncés par la base trumpiste. Brian Driscoll affirme que Patel lui aurait expliqué que ces renvois étaient nécessaires pour « garder son poste », en ciblant notamment les agents ayant travaillé sur les procédures pénales contre Trump avant son élection.
Parallèlement, Patel a dû rendre des comptes devant le Congrès après sa communication précipitée sur l’assassinat de l’influenceur Charlie Kirk, annonçant à tort l’arrestation d’un suspect, avant de se rétracter. Il assume ses erreurs tout en se présentant comme le directeur le plus « transparent » de l’histoire du FBI.
Mais cette défense peine à convaincre : son autorité est entamée tant auprès des démocrates que d’une partie du mouvement MAGA, frustrée par la gestion du dossier Epstein. Pour certains observateurs, son allégeance indéfectible à Trump pourrait ne pas suffire à préserver son poste.