Maurene Comey, ex-procureure fédérale et fille de James Comey, ancien directeur du FBI congédié par Donald Trump en 2017, a saisi la justice pour contester son licenciement. Le 16 juillet dernier, elle a appris par un simple courriel son renvoi du parquet de New York, où elle exerçait depuis dix ans. Une éviction « brutale » et « sans justification », selon son assignation civile déposée lundi.
Maurene Comey, qui a été impliquée dans plusieurs dossiers sensibles, dont l’affaire Jeffrey Epstein, affirme que son congédiement est motivé par des considérations politiques. Elle soutient qu’il est lié à son patronyme devenu symbolique de l’opposition à Trump, ou à ses supposées affinités partisanes.
« En réalité, il n’existe aucune justification légitime », précise son recours, rappelant ses promotions régulières et les éloges reçus pour son travail.
L’affaire relance les tensions héritées du limogeage de James Comey, qui avait osé enquêter sur les interférences étrangères en 2016 et s’était attiré les foudres de Trump. Pour sa fille, ce nouvel épisode illustre l’ombre persistante d’un affrontement politique qui dépasse le cadre judiciaire.