Aux funérailles de quatre policiers tués à Kenscoff, le CPT brille par son absence
Le nouveau directeur général a.i. de la Police nationale d’Haïti, André Jonas Vladimir Paraison, a réaffirmé son engagement dans la lutte contre le grand banditisme et la criminalité. Il a en outre promis de venger les policiers tombés sous les balles assassines.
Dans l’amphithéâtre de l’Académie de Police à Frères, familles, proches et cadres de la hiérarchie de la PNH ont rendu hommage aux victimes. Inconsolables, les proches des policiers Max Youry Saint-Rose (BOID) et Jean Guerby Toussaint (BOID), assassinés le 12 août dernier à Kenscoff par des membres du groupe criminel « Viv Ansanm », ont dénoncé les conditions tragiques dans lesquelles les deux agents ont perdu la vie.
À cela s’ajoute la mort accidentelle de deux autres policiers, Samuel Lissade et Bisson Jean Dorky, membres du GIPNH-SWAT, tués le 19 août lors d’une frappe de drones kamikazes mal manipulés par la « Task-force ». Lors de ces funérailles collectives, le directeur général de la PNH a renouvelé sa détermination à traquer les bandits qui endeuillent le pays. Il a exhorté les criminels à déposer les armes, faute de quoi ils seront neutralisés.
André Jonas Vladimir Paraison a promis de libérer les territoires occupés par la coalition « Viv Ansanm », rappelant que l’heure de la reddition de comptes a sonné. Selon lui, le sang versé par les policiers dans l’exercice de leur mission ne coulera pas en vain. « La PNH vaincra les forces du mal et l’adversité qui se dressent sur son passage », a-t-il insisté.
Ces funérailles collectives, organisées pour deux policiers de la Brigade d’opération et d’intervention départementale (BOID) et deux autres du Groupe d’intervention de la PNH (GIPNH-SWAT), se sont déroulées dans une atmosphère empreinte d’émotion, mais également marquées par l’absence remarquée des membres du Conseil présidentiel de transition (CPT) et du gouvernement.
Hervé Noël
vevenoel@gmail.com