La porte-parole de la Commission de dialogue, réconciliation et conscientisation pour sauver l’Artibonite, Bertide Horace, alerte sur la stratégie de propagande à outrance orchestrée par la Direction départementale de l’Artibonite de la PNH (DDA/PNH) susceptible de nuire à la lutte dans le combat contre les gangs armés.
La Police et la presse Artibonitienne annoncent la mort le jeudi 4 septembre 2025 de sept bandits armés liés à l’organisation criminelle «Gran-Grif» lors d’une intervention policière à Liancourt. Un bilan contesté par la porte-parole de la Commission de dialogue, réconciliation Bertide Horace, affirmant qu’un seul bandit a été abattu ce vendredi par les forces de l’ordre à Liancourt. Elle s’appuie sur les images et les informations collectées sur place confrontées aux données fournies par la Police pour lesquelles un fossé énorme a été constaté.
Plus de 24 heures après l’intervention des agents de l’Unité départementale de maintien d’ordre (UDMO) à Liancourt, aucune séquence audiovisuelle relatant le nombre de bandits tués n’est encore disponible, soutient Bertide Horace. C’est le flou total sur la quantité d’armes et de munitions saisies par la PNH lors des affrontements. Sept bandits maîtrisés dans une zone pratiquement contrôlée par des criminels, ce chiffre devrait interpeller l’opinion et pousser le débat sur la présence ou l’absence des corps des victimes.
À ce stade, la propagande à profusion orchestrée par la hiérarchie de la police peut nuire à la traque des bandits. Dans un contexte où la Police est à la peine dans le combat contre les criminels de «Viv ansanm» dans l’Artibonite et ailleurs, la sincérité dans les actes posés s’impose pour optimiser la lutte armée. La porte-parole de la commission Bertide Horace déclare miser sur des résultats probants afin de mettre les acteurs en confiance.