Les Atlanta Dream réalisent l’un des plus grands redressements de la saison WNBA, dix victoires au-dessus de .500 après avoir terminé dix en dessous l’an dernier. Mais l’équipe, encore sans titre dans son histoire, fait face à un défi inattendu : ses propres partisans. Lors de la défaite contre Las Vegas, des chants « MVP » ont retenti pour A’ja Wilson… au cœur même de l’aréna d’Atlanta.
Rhyne Howard, star du Dream, a vivement critiqué cette attitude, estimant que le soutien du public avait aidé les Aces à prendre le large au troisième quart-temps. « Quand nos fans choisissent de soutenir l’adversaire, ça crée une atmosphère de match à l’extérieur pour nous », a-t-elle regretté.
Howard a rappelé que plusieurs joueuses d’Atlanta ont elles aussi porté les couleurs de South Carolina, comme Allisha Gray — candidate au titre de MVP — et la recrue Te-Hina Paopao, ancienne coéquipière de Wilson. « Si vous voulez encourager les Gamecocks, nous en avons ici », a-t-elle lancé.
La polémique souligne aussi la fragilité d’un club indépendant : avec moins de 4 000 places, le plus petit aréna de la ligue, l’ambiance peut rapidement basculer en faveur des visiteurs.

