Lors d’une conférence de presse improvisée de 80 minutes à la Maison-Blanche, Donald Trump a suscité la controverse en déclarant que « beaucoup d’Américains aimeraient avoir un dictateur », tout en niant en être un.
Le président républicain de 79 ans a profité de l’occasion pour signer un décret prévoyant un an de prison ferme pour quiconque brûle un drapeau américain, défiant ainsi un arrêt de 1989 de la Cour suprême protégeant ce geste comme liberté d’expression.
Trump a aussi annoncé vouloir rebaptiser le département de la Défense en « département de la Guerre », évoquant un retour à l’appellation utilisée jusqu’en 1949. Multipliant les attaques contre des gouverneurs démocrates, dont Gavin Newsom, Wes Moore et JB Pritzker, il a été qualifié « d’aspirant dictateur » par ses adversaires.
Dans ses digressions, il a vanté le trophée du Mondial exposé au bureau Ovale et dénoncé la prolifération de la carpe asiatique dans les Grands Lacs. Une sortie qui relance les accusations de dérive autoritaire.