Cinq journalistes ont été tués lundi lors de frappes israéliennes visant l’hôpital Nasser de Khan Younès, dans le sud de Gaza, qui ont fait 20 morts au total. Parmi eux figuraient des collaborateurs d’Al Jazeera, de Reuters et d’Associated Press. L’armée israélienne a reconnu avoir mené une frappe dans la zone mais nié cibler la presse, tandis que Benyamin Nétanyahou a parlé d’un « accident tragique » et annoncé une enquête.
Les images montrent des scènes de chaos, des blessés transportés dans l’établissement et des corps de journalistes portés en cortège funèbre, leurs gilets pare-balles posés sur les linceuls. Reuters a indiqué que son collaborateur diffusait un direct lorsque la première frappe a coupé brutalement le signal.
L’ONU, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont condamné l’attaque et appelé à protéger les journalistes, déjà près de 200 ayant péri depuis octobre 2023. Al Jazeera a accusé Israël de chercher à « faire taire la vérité », tandis que Reporters sans frontières a rappelé que les médias et hôpitaux ne doivent jamais être des cibles.

