extraits
Rezo Nòdwès
Mesdames et Messieurs, nos négociations se sont déroulées dans une atmosphère constructive et de respect mutuel. Elles ont été à la fois détaillées et très utiles. Je tiens à remercier une nouvelle fois mon collègue américain pour sa proposition de nous rencontrer en Alaska. Ce choix est tout à fait logique : même si des océans séparent nos pays, nous sommes en réalité des voisins proches.
Lorsque nous nous sommes rencontrés, je l’ai dit avec plaisir : « Bonjour, cher voisin. Je suis très heureux de vous voir en bonne santé et vivant. » Cette salutation, à mon avis, sonnait naturellement et avec cordialité. Nous sommes séparés uniquement par le détroit de Béring ; et même là, il y a deux îles, la distance entre l’île russe et l’île américaine n’étant que de quatre kilomètres. Nous sommes donc incontestablement des voisins proches.
Il est également important de souligner le rôle historique de l’Alaska dans la relation entre la Russie et les États-Unis. De nombreux événements positifs y sont liés. Aujourd’hui encore, un riche patrimoine culturel de l’époque de l’Amérique russe y demeure. On y trouve des églises orthodoxes et plus de sept cents lieux géographiques portant des noms issus de cette époque…