Un vaste mouvement de boycottage visant McDonald’s agite les États-Unis en ce mois d’août. L’appel est lancé par The People’s Union USA, un groupe militant fondé par John Schwarz, déjà connu pour ses campagnes contre Amazon et Walmart. L’objectif : dénoncer l’évasion fiscale des multinationales et exiger de meilleures conditions pour les travailleurs.
« Il s’agit de lever le voile sur un système économique truqué, où les milliardaires et les politiciens corrompus s’enrichissent au détriment du peuple », peut-on lire sur le site du mouvement.
Depuis le 1er août, les militants multiplient les actions pour inciter les consommateurs à éviter les restaurants McDonald’s, véritable icône américaine fondée en 1955 et aujourd’hui présente dans plus de 100 pays. En 2024, l’entreprise a réalisé près de 12 milliards de dollars de profits, un symbole, selon Schwarz, des inégalités qu’il entend dénoncer.
McDonald’s, qui emploie environ 150 000 personnes à l’échelle mondiale, n’a pas encore réagi officiellement à cette campagne. Mais la pression monte, alors que les critiques contre les grandes chaînes pour leur politique fiscale ou leurs pratiques sociales ne cessent de croître.
Au Canada, la chaîne est aussi sous surveillance : selon l’OQLF, les plaintes liées au service en français ont explosé ces dernières années. Un climat tendu, auquel cette campagne de boycottage ajoute une dimension politique et sociale de plus en plus visible.

