15 décembre 2025
Choix d’un nouveau premier ministre : Pierre Espérance dénonce Arnoux Descardes 
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Choix d’un nouveau premier ministre : Pierre Espérance dénonce Arnoux Descardes 

En visite à Washington, le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (RNDDH), Pierre Espérance se dit étonné que son nom soit associé à celui d’Arnoux Descartes dans une prétendue démarche visant à choisir un nouveau premier ministre en remplacement d’Alix Didier Fils-Aimé. Il déclare prendre ses distances avec ces tapages alimentés par Arnoux Descartes.

Le responsable du RNDDH rejette les allégations selon lesquelles il a été convoqué par le Département d’État américain afin de s’engager dans une ligne d’action visant à propulser un nouveau visage à la Primature, comme chef du gouvernement. En visite à Washington, le défenseur des droits humains s’inscrit en faux contre toute velléité d’Arnoux Descardes d’associer son nom à un tel projet politique.

À propos de ses relations avec Arnoux Descardes, le défenseur des droits humains se veut être clair. Aucun contact, aucune rencontre avec Arnoux Descardes depuis plus de quatre ans, soutient-il, profitant de rappeler au concerné l’obligation de mettre fin à sa campagne visant à impliquer le RNDDH dans son initiative déplaisante.  En interview ce vendredi avec Rezo Nòdwès, Pierre Espérance revient sur son séjour à Washington qui consistait à faire un plaidoyer sur la sécurité, le renforcement de la PNH, l’État de droit, la lutte contre l’impunité, la lutte contre la corruption.

Le numéro un du RNDDH dit couper court aux informations selon lesquelles il a reçu mission du Département d’État pour imposer un nouveau premier ministre au pays, rappelant qu’il ne revient pas à un défenseur des droits humains d’être un acteur politique, de s’engager dans une telle voie.  Pierre Espérance conteste cette distraction orchestrée par Arnoux Descardes, principal intéressé à devenir Premier ministre

À Washington, du 21 au 25 juillet dernier, Pierre Espérance rapporte avoir rencontré des officiels du Département d’État américain, des représentants de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), des élus du Congrès américain, des dirigeants de l’Organisation des états américains (OEA). Dans les différentes discussions, il déclare avoir soutenu l’initiative d’une retraite entre le Conseil présidentiel de transition (CPT) et le gouvernement pour évaluer la gouvernance et l’État de droit. 

Hervé Noel

vevenoel@gmail.com

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