Le Royaume-Uni a annoncé son intention de reconnaître l’État de Palestine d’ici l’Assemblée générale de l’ONU en septembre, sauf si Israël engage un cessez-le-feu à Gaza et prend des mesures concrètes pour une paix durable.
Le premier ministre Keir Starmer, sous pression nationale et internationale, justifie cette décision par l’urgence humanitaire à Gaza et l’effondrement de la solution à deux États.
Israël a vivement réagi. Benyamin Nétanyahou accuse Londres de « récompenser le terrorisme du Hamas ». Washington, de son côté, reste silencieux. La France avait déjà annoncé son propre geste de reconnaissance, entraînant une dynamique inédite au sein du G7.
Starmer a conditionné cette reconnaissance à l’arrêt des annexions en Cisjordanie, la reprise de l’aide humanitaire et la libération des otages. L’annonce marque un tournant diplomatique historique et pourrait isoler davantage Israël sur la scène internationale.

