7 octobre 2025
Echec du CPT – Washington déconseille tout déplacement en Haïti et demande aux citoyens américains de « rédiger leur testament avant le départ »
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Echec du CPT – Washington déconseille tout déplacement en Haïti et demande aux citoyens américains de « rédiger leur testament avant le départ »

Haïti, zone rouge : l’avertissement américain franchit un seuil inédit.

Attention ! Le Premier ministre de facto n’a joué absolument aucun rôle dans la prolongation du TPS pour les ressortissants haïtiens, dénonce le Dr Josue Renaud à propos d’une campagne de propagande orchestrée par le cabinet du Premier ministre, désespéré de prouver son importance

Dans un avis de voyage mis à jour, le Département d’État américain a renforcé son alerte sur Haïti en maintenant le niveau d’alerte maximal (niveau 4 – Do Not Travel) et en y ajoutant un avertissement spécifique lié au terrorisme, une première dans l’histoire récente des relations entre les États-Unis et Haiti, dirigé par 7 Tet Kale-Dekale.

L’administration Trump, selon un texte paru jeudi dans Jamaica Observer, recommande désormais explicitement aux ressortissants américains de préparer leur testament, de désigner un exécuteur testamentaire et de mettre en ordre leurs affaires financières avant tout déplacement dans ce pays en proie à un effondrement généralisé.

Ce type de recommandations, plus souvent associé à des zones de guerre comme le Soudan ou certaines provinces de Syrie, témoigne du niveau de danger systémique auquel sont exposés les voyageurs. Haïti, pourtant géographiquement proche de la Floride, est désormais assimilé, dans les grilles d’analyse diplomatiques, à un théâtre d’instabilité extrême.

Désordre total, accès aux soins compromis, enlèvements endémiques

L’avertissement américain cite un ensemble de facteurs aggravants : criminalité omniprésente, multiplication des kidnappings, exécutions sommaires, lynchages de rue, incapacité de la police nationale à rétablir l’ordre, accès aux soins de santé quasi inexistant, ruptures de services essentiels (carburant, électricité, médicaments).

La fermeture prolongée de l’aéroport international de Port-au-Prince aux compagnies américaines et l’impossibilité d’utiliser la frontière terrestre dominicaine achèvent d’isoler le pays. Des milliers d’Américains d’origine haïtienne restent cependant contraints de voyager pour des raisons familiales, parfois dans un contexte de deuil ou de succession, sans protection diplomatique suffisante.

Comparaison régionale : Haïti, cas extrême dans l’hémisphère occidental

En comparaison, des pays comme le Venezuela ou le Honduras, bien qu’en proie à une forte insécurité, ne font pas l’objet d’un langage aussi alarmiste. Même les zones à conflits armés en Afrique de l’Ouest ne suscitent pas, dans les avis du Département d’État, l’injonction formelle de « faire son testament » avant tout déplacement. Haïti devient ainsi un cas-limite dans les Amériques, un territoire où la souveraineté étatique est déclarée inopérante par les grandes chancelleries occidentales.

Enjeux politiques : le paradoxe du retour volontaire sous TPS

L’alerte du 24 juillet contredit de manière flagrante les positions récentes du Department of Homeland Security (DHS), qui avait laissé entendre en juin que le climat sécuritaire permettrait d’envisager un retour volontaire progressif des Haïtiens sous statut de protection temporaire (TPS). Le contraste entre l’alerte et la politique migratoire américaine révèle une incohérence stratégique, voire une absence de coordination entre agences fédérales.

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