la TSA sur le point d’assouplir une mesure post-11 septembre
Selon plusieurs sources concordantes relayées lundi 7 juillet, la Transportation Security Administration (TSA) envisage de supprimer l’obligation pour les passagers de retirer leurs chaussures lors du contrôle de sûreté dans les aéroports américains. Cette règle, imposée depuis près de vingt ans, serait ainsi abrogée dans le cadre d’une réforme discrète mais symbolique de la politique sécuritaire post-attentats du 11 septembre 2001.
Sans confirmation officielle à cette heure, l’agence fédérale, placée sous l’autorité du Department of Homeland Security (DHS), a simplement évoqué dans un communiqué une volonté de « renforcer l’expérience passager tout en maintenant une posture de sécurité rigoureuse ». La Maison Blanche, par la voix de sa porte-parole Karoline Leavitt, a commenté la nouvelle sur le réseau X, saluant une « grande avancée » du DHS.
Instituée en 2006, cette exigence procédait directement de l’incident de décembre 2001 impliquant Richard Reid, surnommé le « shoe bomber », qui avait tenté sans succès de faire exploser des explosifs dissimulés dans ses chaussures à bord d’un vol Paris–Miami. Condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, son acte avait justifié un durcissement sans précédent des contrôles aéroportuaires.
Si la décision se confirme, elle marquerait une inflexion notable dans la doctrine sécuritaire américaine, traduisant une réévaluation du niveau de menace et des méthodes de détection.

