Edward Kelley, un habitant du Tennessee gracié en janvier 2025 par Donald Trump pour son rôle dans l’attaque du Capitole du 6 janvier 2021, vient d’être condamné à la prison à vie dans une affaire distincte. Il a été reconnu coupable de complot visant à assassiner des agents fédéraux et à inciter à une « guerre civile », ont annoncé les autorités américaines.
Kelley, l’un des premiers émeutiers à pénétrer dans le Capitole ce jour-là, était dans le collimateur du FBI depuis 2022. Les procureurs fédéraux ont révélé qu’il avait élaboré une « liste de cibles » incluant 36 agents et policiers, avec noms, fonctions et numéros personnels. Il aurait partagé ces données sensibles avec un complice et diffusé des vidéos identifiant certains agents comme des ennemis à éliminer.
Bien que sa grâce présidentielle ait effacé ses antécédents liés au 6 janvier, elle ne couvrait pas cette nouvelle affaire jugée dans le Tennessee. Pour la justice, Kelley reste un extrémiste dangereux : « Il est sans remords, animé par une haine virulente envers les forces de l’ordre », a plaidé le ministère de la Justice, estimant qu’il cherchait à déclencher une insurrection armée.
Il s’agit d’un des cas les plus graves parmi les récidives de personnes graciées après l’attaque du Capitole.

