Le sommet des BRICS s’est ouvert ce dimanche à Rio sous haute tension diplomatique. Alors que les dirigeants de 11 pays émergents – dont le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Iran – discutent d’intelligence artificielle, de climat et de coopération Sud-Sud, l’ombre de Donald Trump plane sur les débats.
Le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, hôte du sommet, cherche à promouvoir un ordre mondial plus équitable. Mais l’absence remarquée de Vladimir Poutine et Xi Jinping, et la prudence affichée sur les sujets géopolitiques sensibles comme Gaza ou l’Ukraine, illustrent les divisions internes du bloc.
En toile de fond, la menace d’une guerre commerciale relancée par Trump inquiète. Le président américain a récemment menacé d’imposer des droits de douane de 100 % aux pays remettant en cause le rôle dominant du dollar. Résultat : la dédollarisation et la critique de l’ordre économique occidental restent en sourdine.
Malgré ces tensions, le sommet offre une rare opportunité pour les pays du Sud de renforcer leurs liens face à un monde instable. Lula mise sur des sujets fédérateurs comme la lutte contre le changement climatique, à l’approche de la COP30 prévue au Brésil.