L’attaque américaine contre plusieurs sites nucléaires iraniens, menée en coordination avec Israël, a déclenché un véritable séisme diplomatique. De nombreux pays dénoncent une escalade dangereuse, tandis que d’autres y voient un acte de dissuasion justifié.
Téhéran fulmine : le ministre iranien Abbas Araghchi a promis des « conséquences éternelles », qualifiant les frappes de violation majeure. Les Gardiens de la Révolution menacent d’une riposte, et l’Organisation de l’énergie atomique iranienne accuse Washington de « barbarie ».
Israël, en revanche, célèbre une « décision audacieuse » saluée par le premier ministre Benyamin Nétanyahou comme un « tournant historique ».
La Russie a dénoncé une violation flagrante du droit international. L’ONU parle d’« escalade dangereuse », tandis que l’Union européenne appelle au dialogue. Le Canada, le Royaume-Uni et l’Allemagne soutiennent le principe d’empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire, mais plaident pour une solution diplomatique.
Des voix du Sud, comme le Pakistan, l’Inde, Oman ou la Turquie, appellent à la désescalade, tandis que le Hamas et les rebelles houthis dénoncent une « déclaration de guerre ».

