Au huitième jour du conflit opposant Israël à l’Iran, l’ONU tire la sonnette d’alarme : le risque d’un embrasement nucléaire est réel. Le Conseil de sécurité s’est réuni en urgence le 20 juin à New York, alors que les frappes croisées se multiplient. Israël affirme avoir ciblé plus de 100 sites militaires et nucléaires iraniens, provoquant une riposte meurtrière de Téhéran sur plusieurs infrastructures israéliennes.
Le bilan humain est lourd : plus de 220 morts en Iran, dont une majorité de civils, et 24 en Israël. Le directeur de l’AIEA, Rafael Grossi, alerte sur une détérioration alarmante de la sûreté nucléaire, notamment à Bouchehr. L’ONU redoute une catastrophe radiologique.
Tandis que les accusations fusent au Conseil, les grandes puissances restent divisées. Les appels à la désescalade se multiplient, mais la France, la Chine et l’UE insistent sur l’urgence d’un retour à la diplomatie. Une solution pacifique est encore possible, mais le temps presse.