30 décembre 2025
RÉVOLUTION 26 : Feuille de route pour une nation en déroute
Actualités Société

RÉVOLUTION 26 : Feuille de route pour une nation en déroute

La Révolution 26 : Nouvelle opposition nationale : Feuille de route pour une nation en déroute

Première édition date 2007, la septième 2025

Fondée en 2006


AVANT-PROPOS

Dès 2019, la Nouvelle opposition nationale a publié des écrits politiques tels que Révolution Vertières, Révolution bleue, Révolution 20, Révolution 21 ainsi que d’autres textes dans le but d’accompagner le mouvement de changement.

La Révolution 26 augure les futures hostilités qui s’amoncèlent pour la fin de cette année jusqu’à 2029, date à laquelle les réformes annoncées seront effectives.

Vieillis sous le harnais, nous avons appris de nos erreurs à toutes les étapes de la lutte. 

Feuille de route pour une nation en déroute marque un tournant dans l’histoire de la politique haïtienne, quand un guide révolutionnaire a été mis à la disposition des militants qui autrefois investissaient leurs espoirs dans les politiciens véreux.

La Révolution 26 se donne pour mission de remettre les clés d’une Nouvelle République aux futures générations.

INTRODUCTION

Face à l’urgence de l’heure où la nation intente un énième suicide, le Directoire de la transition & de la réforme tient à souligner les conséquences de nos erreurs passées. Nous avons renversé Duvalier pour élire Aristide. Par la suite, ce dernier a connu le sort de son prédécesseur. Préval n’a pas été meilleur, Martelly non plus.  Moïse lui, alliait la malchance à la  maladresse. En revanche,  après l’inondation causée par le Gouvernement de Henry, suivie du séisme du  Conseil présidentiel de transition, la nation comme un seul homme doit prendre la résolution d’introniser un nouveau modèle de gestion publique, avant de convoquer une nouvelle génération de dirigeants au chevet de la République agonisante, tout en développant une stratégie salutaire pour anéantir les contradictions récurrentes qui sapent la stabilité nationale.

PRÉMIÈRE PARTIE

Le Directoire de la transition & de la réforme

Le Directoire de la transition & de la réforme est composé de cinq (5) membres. Clandestine, l’instance s’identifie à cette force politique, cette pression populaire, ce soulèvement général qui vise le renversement du « système traditionnel », mouvement connu sous le nom de « table rase ». Pour prévenir le vide complice, avant même le début des hostilités, la nation doit être en possession d’un plan, d’un calendrier et d’une feuille de route. D’autre part, elle doit disposer au préalable du profil de ses futurs dirigeants.

La sagesse enseigne qu’avant d’abattre une bâtisse, il faut savoir par quoi elle sera remplacée. Ainsi, le Comité de salut public, soit l’ensemble des instances intérimaires, doit être acclamé avant même le départ du Conseil présidentiel de transition. Cette tâche revient à la rue qui est fermée aux passants, néanmoins ouvertes aux réfugiés. 

Évidemment, depuis certain temps, l’État a cessé d’exister. La population jonche les tragiques trottoirs de l’humiliation, après avoir fui les quartiers fracassés, les ruines écarlates, les séjours fatidiques, quand tout bouscule, bascule et s’entasse. 

C’est au fond de l’abîme que naît la lumière.

La légitimité émane du peuple. Ainsi, ce que le peuple proclame exalte la légitimité.

Pour mettre fin au génocide national, nous nous retrouvons dans l’obligation de proposer la formation du Comité de salut public avec la possibilité de révoquer ses membres en cas de malversation.

Les personnalités pressenties pour assurer la transition jouissent d’un statut apolitique discernable. Cette prédilection émane des entrevues qu’elles ont données à la presse, des articles qu’ils ont publiés en dépit du fait que nous ne soyons pas en mesure de jauger leur intégrité ni attester leurs précédents. Il faut avouer que les citoyens en question séjournent dans l’ignorance de nos démarches. En d’autres termes, nous avons pris la liberté d’agir à leur insu. 

Parallèlement, nous avons pris le soin d’exclure les agents, les partisans, les idéologues, les influenceurs, les réguliers de la presse, les représentants de certain secteur, les anciens élus, les anciens et les actuels responsables dont la présence peut infirmer l’esprit d’harmonie concerté. Conjointement, les bandes armées, celles qui ont enlevé, volé, violé, brisé, incendié, torturé, tué ne sont pas admises.

Corrélativement, les partis et les associations politiques, ces éternelles sources de nuisances, ces abominables tanières de brigands, doivent être exclus du processus de changement.

Par contre, les anciens élus ainsi que les actuels responsables peuvent servir au niveau technique, comme conseillers, sans pour autant occuper des postes de direction, à moins que leurs cas ne soient jugés patibulaires.

DEUXIÈME PARTIE

Le Comité de salut public

Le Comité de salut public est composé de sept (7) entités, à savoir : le Conseil exécutif intérimaire, le Conseil d’État provisoire, la Sûreté interne provisoire, le Conseil de sécurité provisoire, le Conseil des affaires judiciaires provisoire, le Conseil des affaires territoriales provisoire et  le Conseil des réformes administratives provisoire.

Le Conseil exécutif intérimaire

Le Conseil exécutif intérimaire de trois (3) membres exerce la Présidence. L’instance veille sur le fonctionnement des Ministères et de toutes autres institutions qui lui sont attribuées. 

Le Conseil exécutif intérimaire hérite le malheur national : gloutonnerie des oligarques, duplicité des politiciens, cruauté des bandes armées, ingérence étrangère, corruption du secteur public, précarité des services de base, impatience de la population,  effondrement de l’État.

La solution nationale passe par l’affaiblissement de la Présidence soit en déléguant le pouvoir à d’autres instances, soit en créant d’autres postes de responsabilité. Ainsi, le Conseil exécutif intérimaire perd ses attributions traditionnelles dans le domaine des finances, de la sécurité et de la justice.

Pour une participation intelligente dans le chantier national, la population doit être bien informée du processus en cours. Il revient au Conseil exécutif intérimaire de planifier avec le porte-parole des divers organismes publics, les points de presse et les causeries.

Le Conseil exécutif intérimaire au complet, s’adresse régulièrement à la nation sur les projets réalisés, aussi bien que ceux qui sont en cours, tout en révélant les défis aux quels son administration est confrontée. 

Le Conseil exécutif intérimaire procède aux nominations conformément aux clauses de la Transition, c’est-à-dire, il entérine les nominations selon les prescriptions du Conseil d’État provisoire.

Dans l’ensemble, toutes les décisions du Conseil exécutif intérimaire doivent être avalisées par le Conseil d’État provisoire qui exerce parallèlement la fonction de Parlement.

Les citoyens suivants ont été sélectionnés pour faire partie du Conseil exécutif intérimaire, à savoir :

1. Patrick Pierre-Louis, avocat; 2. Watson Denis, enseignant; 3. Hérold Toussaint, sociologue

Il faut l’approbation unanime des membres du Conseil exécutif intérimaire pour sceller les différents.

La Primature est incompatible à nos mœurs politiques. Pomme de discordes,  précipice de contradictions chroniques, la Primature a été démantelée.

Le Cabinet ministériel se limite à neuf (9) sièges pour décliner à sept (7), après les élections. En effet, la décentralisation administrative amenuise les prérogatives du pouvoir exécutif.

Les autres Ministères, les organismes autonomes, ainsi bien que les agences décentralisées seront abolies, transférées ou restructurées. 

Le Cabinet ministériel accueille :

1..Ronald Laroche, Santé; 2. Palerme Mathurin, Agriculture; 3. Eddy Labossière, Economie; 4. Bayynah Bello, Affaires Etrangères; 5. Charles Hygin, Travaux publics; 6. Rudy Edmé,  Éducation; 7. Jean Pierre Bailly, Travail;  8. Hugline Jérôme, Famille; 9. Carole Démesmin, Paysannerie.  

A noter que le Ministère de l’économie et des finances relève du Conseil d’État.

Le Conseil d’État provisoire

Le Conseil d’État provisoire a pour attribution d’empêcher les dérives coutumières au sein du pouvoir. Il sert tantôt de juge tantôt d’intermédiaire en régnant au dessus des trois pouvoirs, en l’occurrence exécutif, législatif et judiciaire. En d’autres termes, le Conseil d’État provisoire dispose d’un pouvoir discrétionnaire.

Au cours de la transition, le Conseil d’État provisoire hérite les attributions du pouvoir législatif. Dans cet ordre d’idées, toutes les décisions administratives, la signature des contrats et des accords, le déplacement des officiels à l’étranger, le décaissement de frais spéciaux doivent être ratifiés par le Conseil d’État provisoire

Comme il est convenu, pour chaque nomination ou poste, le Conseil d’État provisoire introduit une liste de cinq (5) candidats, dont le Conseil exécutif intérimaire se charge d’homologuer.

Autre part, le Conseil d’État provisoire dispose de provision légale pour procéder à la création de nouveaux conseils, autant de nouvelles commissions  suivant les défis et les nécessités. 

Techniquement parlant, l’ensemble des entités qui forment le Comité de salut public est autonome. En conclusion, il revient au Conseil d’État provisoire d’imposer l’alignement étatique, en stipulant un principe unitaire.

Le Conseil d’État provisoire se réserve le droit de convoquer des états généraux, c’est-à-dire d’assurer la réunion de tous les constituants du Comité de salut public, à l’exception du Cabinet ministériel, dans le but de faciliter le transfert des rapports, l’échange des points de vue, l’examen des recommandations. Ces rencontres qui se tiennent au moins une fois le mois, visent le réajustement des rouages de l’appareil d’État.

Dans un contexte révolutionnaire,  le Conseil d’État provisoire symbolise la matrice du Comité de salut public. Nous devrions concentrer tous nos efforts pour son avènement. Car, les autres constituants du Comité de salut public simulent simplement l’extension du Conseil d’État provisoire.

Les sept (7) membres  du Conseil d’État provisoire s’identifient à :

1. Frédéric Gérald Chéry, enseignant; 2. Wesner Désir, enseignant 3. Patrice Dalembert, enseignant; 4. Marie Suzie Legros, avocat; 5. Joseph Guerdy Lissade, avocat;  6. Claude Prepty, ingénieur; 7. Fritz Olivier, enseignant.

Il faut l’approbation de cinq (5) membres du Conseil d’État provisoire pour scellent les disputes.

Les membres du Conseil d’État provisoire ne sont pas autorisés à s’adresser au public. L’instance s’exprime à travers des notes et des rapports qu’elle publie à l’intention  de la presse.

La Sûreté interne provisoire

La Sûreté interne provisoire a pour attribution de protéger l’État contre ses ennemis internes, les menaces externes et les fléaux sociaux. Elle hérite en partie les prérogatives du Ministère de l’intérieur et de la défense, lequel a été aboli.

La Sûreté interne provisoire pénalise la corruption qui mine le secteur public, questionne les fonctionnaires incluant les autres membres du Comité de salut public, espionne les forces de sécurité nationale, sanctionne le trafic d’organe, remonte les filières de la drogue, châtie la pédophilie, s’insurge contre la prolifération d’armes illégales, démantèle les organisations criminelles, interdit les enlèvements, assiste le monde mystique, décapite la zombification, intercepte la circulation des faux billets, épie les comptes bancaires, écoute les appels téléphoniques, inspecte les mœurs, vérifie la qualité des médicaments, révèle la condition des produits comestibles, participe au contrôle des prix.

Dans l’ensemble, les attributions de la Sûreté interne provisoire consistent à mener des enquêtes, collecter des informations. Piliers de l’appareil sécuritaire, les agents de la Sureté interne provisoire sont autorisés à procéder à des arrestations.

La violence est inhérente aux Forces de l’ordre. Pour éviter de passer d’une insécurité à d’autres,  la Sûreté interne provisoire révise les cas d’invective, de menace, d’intimidation, aussi bien que les contraventions, les fusillades, les arrestations, les meurtres qui sont attribués aux éléments des Forces de l’ordre. Ces écarts seront sévèrement sanctionnés.

Placé sous la tutelle Sureté interne provisoire, le Bureau de doléances recueille toutes les plaintes émises par la population. Les coordonnées dudit Bureau doivent être publiées dans la presse. 

Malgré son autonomie, la Sûreté interne provisoire a pour devoir d’instruire le Conseil exécutif intérimaire, le Conseil d’État provisoire et le Conseil des affaires judiciaires provisoire qui à leur tour communiquent avec les instances relevant de leurs compétences. 

Les cinq (5) membres de la Sûreté interne provisoire s’identifient aux citoyens suivants : 

1..Jean Miguel Auguste, évangéliste; 2. Jacques Letang, avocat;  3. Eslhomme Raymond, enseignant; 4. Claude Dougé, enseignant; 5. Ginette Mathurin, activiste.

Les membres de la Sureté interne provisoire ne sont pas autorisés à s’adresser directement au public. L’instance s’exprime à travers des notes et des rapports qu’elle publie à l’intention  de la presse. 

Le Conseil de sécurité provisoire

Le Conseil de sécurité provisoire dirige l’institution policière en attendant l’éclosion du nouvel appareil sécuritaire. L’instance a pour mission de pasteuriser le Corps de police national, de faciliter son transfert de la juridiction centrale aux compétences municipales et régionales.

Les cinq (5) membres du Conseil de sécurité provisoire se nomment :

1. James Boyard, expert en sécurité; 2. Ronel Telsyde, avocat; 3 Antoine Augustin, sociologue; 4. Gardy Maisonneuveuve, évangéliste; 5. Joseph Pierre Lamothe, sociologue.

Les membres de la Conseil de sécurité provisoire ne sont pas autorisés à s’adresser au public. L’instance s’exprime à travers son porte-parole.

Le Conseil des affaires judiciaires provisoire

Le Conseil des affaires judiciaires provisoire est composé de cinq (5) membres. L’instance répond aux défis du système judiciaire pendant la période intérimaire. 

Certainement, nos tribunaux fonctionnent comme des sanatoriums. D’un côté, les prisons sont surpeuplées, les dossiers peinent dans les cassiers de l’injustice. D’un autre, les personnes accusées de crime circulent librement; celles qui font l’objet de sanction internationale n’ont pas été auditionnées, au moment où les juges libèrent les prévenus contre rançon. Cachot de terreur, le Ministère de la justice a été anéanti. 

Le Conseil des affaires judiciaires provisoire convie les citoyens :

1. Garroudy Laguerre, avocat. 2. Ronald Jean Jacques, psychologue. 3. Philippe Junior Volmar, avocat. 4. Luckner Édouard, criminologue.  5. Michel Oriol, sociologue.

Les membres du Conseil des affaires judiciaires provisoires ne sont pas autorisés à s’adresse directement au public. L’instance s’exprime à travers son porte-parole.

Le Conseil des affaires territoriales provisoire

Le Conseil des affaires territoriales provisoire s’adjuge la gestion du territoire nationale pendant la période intérimaire. L’abolition du Ministère de l’Intérieur & de la sécurité entraîne la disparition des maires, des délégués, des ASEC et des CASEC. Ces instances seront remplacées par de nouvelles  structures.

Le Conseil des affaires territoriales provisoire entérine les citoyens :

1. Lucien Prophète, avocat; 2. Maryse Penette Kenar, activiste; 3. Marie Alice Théard, historienne d’art; 4.  Etzer Émile, économiste; 5. Robens Telfort, avocat.

Le Conseil des affaires territoriales relève du Conseil d’État provisoire.

Les membres du Conseil des affaires territoriales provisoire ne sont pas autorisés à s’adresse directement au public. L’instance s’exprime à travers son porte-parole.

Le Conseil des réformes administratives

Le Conseil des réformes administratives a pour attribution de coordonner les différentes commissions techniques qui sont en charge de l’étude des propositions de réforme.

Il faut noter que les propositions de réformes sont disponibles depuis 2008. Ce projet rentre dans le cadre de la célébration du Bicentenaire national.

Puisque certains prétendent que les quatre vingt (80%) de nos cadres professent à l’étranger, pour lancer le nouveau chantier national, le pays doit tabler sur ce capital disséminé. Ainsi, nous exhortons le Conseil d’État provisoire à puiser les cinq (5) membres du Conseil de réformes administratives dans la liste recommandée. 

  1. Frédéric Boisrond, sociologue;  2. Gérald Germain, économiste;  3. Bel-Ami de Montreux, avocat; 4. Edwidge Danticat, écrivain; 5. Jacques Nési, enseignant; 6. Max Duvivier, philanthrope;  7. Hugues St Fort, linguiste; 8. Samuel Pierre, ingénieur; 9. Frantz Leconte, linguiste; 10. Nicolas Poyo, sociologue; 12. Mario Théodat, géographe; 13. Joël Desrosiers, médecin;  14. Robert Berrouët-Oriol, linguiste; 15… … …

Dans l’élaboration du projet de réforme, il ne faut pas exclure la possibilité d’une assistance technique étrangère.

TROISIÈME PARTIE

DISPOSITIONS PERMANENTES

1. Le pouvoir revient à la Bourgeoisie nationaliste, dont les membres ont été humiliés, torturés, expropriés, exilés, déchus, appauvris. Une fois leurs privilèges restaurés, ces dignes héritiers des Révolutions 46, 56, 86 procéderont  aux réformes administrative, sécuritaire, judiciaire, économique, agraire, sanitaire, académique et constitutionnelle. L’industrialisation, l‘ intégration sociale et la décentralisation administrative s’affichent en tête de liste de leurs priorités.

2. Le territoire national est divisé en trois (3) régions ou Gouvernorats: le nord, le sud et l’ouest.

3. Une (1) région ou Gouvernorat est divisé en trois (3) Municipalités. Ces nouvelles dispositions engendrent neuf (9) Municipalités. 

4. Dans l’ensemble, la décentralisation administrative engendre trois (3) types de Gouvernements : central, régional, municipal.

5. Le Parlement s’est réduit à vingt sept (27) sièges, soit trois (3) par Municipalités

6. Pour simplifier son fonctionnement, le Grand corps chausse le modèle monocaméral.

7. Désormais, la Présidence est assurée par un Conseil de trois (3) membres, le Conseil exécutif.

8. Le programme de décentralisation administrative amenuise les prérogatives du pouvoir exécutif.  Cette démarche a conduit à la réduction du nombre de Ministères. En conclusion, le Cabinet ministériel se limite à neuf (9) membres, puis à sept (7) après les élections.

9. Nous avons créé le Ministère de la famille et le Ministère de la paysannerie pour mieux cerner les problématiques sociétales en jetant un regard passionné, en accordant une attention apodictive aux secteurs marginalisés.

10. La disparition du Ministères des Haïtiens vivant à l’étranger fait place à une nouvelle instance administrée directement par nos émigrés.

11. La Présidence a pour attribution de publier quotidiennement sur son site   électronique, les informations concernant le secteur public.

12. Il est demandé à toutes les instances du secteur public de publier le bilan trimestriel de leurs dépenses, accompagné de pièces justificatives.

13. Hormis le Conseil d’État provisoire et la Sûreté interne provisoire, les instances qui composent le Comité de salut public doivent présenter respectivement un bilan hebdomadaire sur leurs réalisations aussi bien que leurs visées.

14. Les clauses de tous les contrats engageant l’État haïtien doivent être publiées. Cette procédure concerne aussi les accords.

15. Il est interdit à la presse formelle et altérative, aux organisations de droit humain, aux instances de la société civile de se prononcer sans autorisation sur les dossiers judicaires et les interventions policières en cours. Les officiels ont pour devoir d’informer le public sur l’évolution des affaires, en prenant les précautions nécessaires pour ne pas altérer les enquêtes. 

16. En outre, les rapports préparés par les organisations de droit humain ou des instances de la société civile à l’intension de la presse doivent être révisés  par le Conseil de sécurité et le Conseil judiciaire

17. Les cinq (5) membres du Conseil électoral provisoire sont nommés par la Présidence sous les recommandations du Conseil d’État provisoire. A l’avenir, ils seront nommés par le Parlement à partir d’une liste issue du Conseil d’État provisoire.

18. Les partis politiques contredisent le pluralisme. Incontestablement, ils provoquent la division, sollicitent la confusion, affabulent l’ingénuité populaire. Chez nous, ces syndicats de démolisseurs s’organisent autour de la destruction de l’État, le pillage du trésor public. Entendu que la nation ressasse ses sévices mortifères, le Directoire du changement & de la réforme préconise l’abolition définitive des partis et des associations politiques. 

19. Un corps de milice sera créé pour seconder l’effectif de la Police nationale. Les brigades de vigilance seront encadrées, restructurées, accompagnées avant d’y être enrôlées. 

20. A ce niveau, nous proposons l’abolition de l’Armée haïtienne, grand amateur de coups d’état et BSAB, un Corps énigmatique. Ces effectifs seront répartis entre les treize (13) corps qui composeront l’appareil sécuritaire. 

21. Les policiers, les enseignants et les fonctionnaires moyens bénéficieront de logements sociaux, de prêts et d’assurance.

22. Des balises seront placées au niveau électif pour endiguer les dérives coutumières. 

23. Pendant la transition la liste nominale est préparée par le Conseil d’État provisoire  avant d’être acheminée à l’employeur public.

24. Des concours seront institués, pour permettre aux aspirants d’intégrer légalement le secteur public. 

COMMENTAIRES

25. Notre mouvement est fondé sur trois principes consubstantiels, à savoir l’édification d’un Nouvel État, avec la création des Gouvernements municipaux, des Gouvernements régionaux, le Conseil d’État et la Sûreté interne, ajoutant aux nouvelles instances qui vont compenser les failles constatées au niveau de l’appareil d’État, spécialement avec l’abolition d’un groupe de Ministères et d’organismes décentralisés; l’intronisation d’une Réforme générale, dans le but de restructurer le secteur public pour le rendre plus efficace en talonnant la corruption, en taclant l’incurie, en pénalisant le gaspillage;  la promotion d’une Nouvelle élite politique introduit d’autres acteurs sur la scène politique nationale en prônant la compétence, le caractère, l’intégrité, le sens de responsabilité, tout en abrogeant le clientélisme, le clanisme liés à d’autres manœuvres souterraines.

26. La promotion d’une nouvelle élite politique inspire plus d’une trentaine de postes de direction au niveau du Conseil d’État provisoire, de la Sûreté interne provisoire, autant pour les commissions. 

27. La Feuille de route qui n’est qu’une simple esquisse s’adresse aux activistes. Dans un proche avenir, le Manifeste qui est en préparation, proclamera la dimension technique du projet de la reconstruction nationale. 

*

28. Un tribunal spécial sera crée dans le but de juger les auteurs de l’insécurité.

29. Toute personne accusée par la clameur publique de collusion ou de proximité avec les bandes armées sera auditionnée dans un délai de quinze de jours. Le cas échéant, le juge qui est en charge de la convocation sera lui-même emprisonné.

30. Aucune forme d’amnistie ne sera accordée aux personnes reconnues coupables d’avoir contribué au climat d’insécurité, soit en ravitaillant les bandits, soit en les conseillant, soit  en bénéficiant directement de leurs crimes.

31. Bonne récompense est promise aux dénonciateurs des artisans de la terreur.

32. Par ailleurs, les hommes d’affaire qui ont l’habitude de négocier le passage de leurs marchandises avec les brigands seront exonérés.

33. L´état d’urgence reste en vigueur jusqu’à l’arrivée d’un gouvernement élu.

34. Quelque soit le motif, les exécutions sommaires sont strictement interdites.

35. Pour contenir les bandes armées, il faut les pourchasser jusqu´à leurs quartiers embryonnaires. Une fois leur tube d’oxygène économique sectionné, les malfaiteurs s’éteindront progressivement. 

*

36. Jouissant le statut de volontaire, les membres du Comité de salut public  conservent la fonction qu’ils occupent dans le privé. La fonction publique représente pour eux un emploi secondaire.

37. Les membres du Comité de salut public perçoivent un salaire universel équivalant à 91.000 Gdes le mois. Les frais ne sont pas garantis. 

38. Évidemment, la compromission a ruiné les transitions politiques antérieures. Cette fois, fidèle à ses engagements, le Comité de salut public rejette toute forme de tractation, de proximité, de connivence avec les politiciens, les oligarques, les brigands et les ambassades.

39. Le public a pour devoir de dénoncer les membres du Comité de salut public qui ne répondent pas aux critères du changement.

40. En cas de blocage ou de sabotage, les membres du Comité de Comité du salut public qui sont décriés seront remerciés pour cause d’incompatibilité. 

41. Démissionnés ou pas, les actuels membres du Comité de salut public ne pourront pas se présenter aux prochaines élections. Cette mesure s’applique aussi à nos anciens élus et anciens responsables.

*

42. Affirmons que le succès de la transition repose unique sur le consentement populaire. Pour prévenir l’effondrement de l’État, le Comité de salut public doit être édifié parallèlement à l’actuel Conseil présidentiel de transition. En d’autres termes, le Comité de salut public réclame le statut d’un Gouvernement parallèle.

43. Nous demandons à la population de manifester indéfiniment en faveur de l’avènement du Comité de salut public.

44. Les villes de province offrent un cadre idéal à l’émanation du Comité de salut public. L’opinion publique symbolise le siège initial dudit Comité. Le dernier mot revient aux suppliciés, aux infortunés, aux sans-abri, en un mot aux victimes qui n’ont que les yeux pour pleurer, les mains pour mendier, les jambes pour courir.

45. Certes, le Directoire du changement & de la réforme privilégie le chambardement, les manifestations populaires, les interventions mystiques enfin tout type de démarches qui convergent vers l’unité nationale. En revanche, il excommunie la violence, la manipulation de même que la lutte armée. 

46. Le Directoire du changement & de la réforme demande à tous nos concitoyens de faire circuler l’Alternative

RÉCAPITULATION

47. Notre programme de décentralisation engendre trois types de Gouvernements : Central, Régional, Municipal.

48. Le nouveau modèle de Présidence opte pour un Conseil exécutif de trois (3) membres.

49. Nous avons émasculé l’Exécutif en le privant du rôle de garde-chasse de la justice, de la sécurité et des finances.

50. Puisque la Primature génère des conflits chroniques, nous préconisons son abolition.

51. Nous avons sauvegardé neuf (9) Ministères. A l’avenir, le cabinet sera réduit à sept (7).

52. Nous avons aboli le Ministère de la justice, l’enfer de l’injustice.

53. Nous avons aboli le Ministère de l’intérieur, rendu ineffectif avec la création des Gouvernements régionaux et des Gouvernements municipaux.  

54. Carrefour du vagabondage, rendez-vous du désastre, nous avons promulgué un Législatif monocaméral, composé de vingt sept (27) élus.

55. Pour prévenir les dérives coutumières, nous avons créé le Conseil d’État dont la mission consiste à superviser l’Exécutif, le Législatif et le Judicaire.  

56. Nous avons créé la Sureté interne laquelle a pour attribution de protéger l’État contre ses ennemis internes, ses courants externes et les fléaux sociaux.

57. Nous avons créé le Conseil de réforme administrative lequel a pour attributions de restructurer le secteur public, procéder à la création de nouvelles instances administratives, signifier le nombre d’employés par service, attaquer la disparité salariale, sanctionner l’incompétence.

58. Actuellement, le pays compte plus de sept cents (700) partis politiques. Nous recommandons l’abolition des partis et associations politiques, jugés inaptes à la démocratie haïtienne.

59. En lieu et place des partis politiques, une nouvelle structure sera créée pour encadrer les candidatures.

60. Un tribunal spécial sera crée pour statuer sur l’insécurité.

61. Toute personne accusée par la clameur publique d’être de connivence avec les bandits,  est invitée à faire sa déposition au commissariat de son choix, stipulant qu’elle se met à la disposition de la justice.

62. Pour éviter des jugements sommaires, certains cas pourraient bénéficier de libération provisoire. Cette disposition nécessite l’approbation du Conseil d’État provisoire et de la Sûreté interne provisoire. 

63. Tout prisonnier qui attend son jugement au delà de dix huit mois (18) est passible de bénéficier une libération provisoire, à moins que les accusations portées contre lui soulèvent l’indignation populaire. Cette disposition nécessite l’approbation du Conseil d’État provisoire et de la Sûreté interne provisoire. 

64. La Révision Constitutionnelle supprime toutes les contradictions qui alimentent l’instabilité politique héréditaire.

LES PIORITÉS DES PRIORITÉS

La mission du Comité de salut public se résume en trois points, à savoir : justice, sécurité, réforme.

Justice : création d’un tribunal spécial pour poursuivre les promoteurs de l’insécurité, libération de tous les détenus emprisonnés au delà de dix-huit mois (18) sans jugement, épuration du système judiciaire. 

Sécurité : décontamination du Corps de police, création de la milice nationale, reprise des territoires perdus, réouverture des routes.

Réforme : stérilisation du secteur public, restructuration des services, création de nouvelles instances, décentralisation du pouvoir politique, amélioration de la fourniture des services, révision constitutionnelle, organisation de nouvelles élections.

LES FONDAMENTAUX DU NOUVEL ÉTAT 

a. La Présidence est assurée par un Conseil de trois (3) membres, sans possibilité de rotation.

b. La Présidence perd ses attributions judiciaires, sécuritaires et financières.

c. La Primature a été abolie.

d. La création des trois (3) Gouvernements régionaux et les neuf (9) Gouvernements municipaux réduit davantage le pouvoir de la Présidence.

e. La réduction des sièges du Pouvoir législation à vingt sept (27) entraine la suppression d’une chambre pour conclure sur un modèle monocaméral.

f. La décentralisation administrative entraine la réduction des sièges du cabinet ministériel à sept (7), spécialement après les élections.

g. La délégation du pouvoir exécutif engendre le Conseil d’État, la Sûreté interne et d’autres instances régaliennes.

h. La révision constitutionnelle préconise l’abolition des partis et des associations politiques.

e. La délégation du pouvoir exécutif amplifie les prérogatives du pouvoir législatif. En revanche, le Conseil d’État provisoire détient un pouvoir discrétionnaire.

j. Création de banques régionales et municipales pour réduire les dépendances budgétaires des nouveaux Gouvernements régionales et municipales.

LA PRISE DU POUVOIR

Dans Le Prince, Machiavel dévoile les trois méthodes menant à la prise du pouvoir : en l’héritant, en faisant usage de la force, en se laissant désigner. 

Dans notre cas, pas une des assertions avancées n’en convient. On se retrouve dans l’obligation de ruminer des conjectures inédites.

Pour avoir été exposés à tant de duperies, nous avons eu une idée de la façon dont le pouvoir se transmet en Haïti, à travers les couloirs ténébreux, les sourdes menées, les portes latérales, les passages souterrains. Cette fois, le peuple doit s’organiser pour inverser la tradition.

La feuille de route nous indique la marche à suivre pour atteindre le rocher du salut. 

Le succès de la Révolution repose sur une contribution plurielle. D’où il faut héroïquement citer, un groupe d’agents de l’appareil de sécurité, certains éléments des brigades de vigilance, un secteur de la presse, une jeunesse éveillée, maints éléments des villes de province, la majorité des militants, l’ensemble des hommes de bonne volonté.

Pour illuminer les hésitations, nous envisageons un ensemble de scénarios.

Techniquement parlant, dès la publication de l’Alternative, le Comité de salut public hérite le statut d’un Gouvernement parallèle. Avec le temps, il sera plébiscité.

Deuxièmement, les villes de provinces doivent se mobiliser autour de la décentralisation.

Le Gouvernorat du nord est composé de municipalités telles que Cap-Haitien, Port-de-Paix, Gonaïves. Le Gouvernorat du sud est composé de municipalités telles que Jérémie, Les Cayes, Jacmel. Le Gouvernorat de l’ouest est composé de municipalités, telles que Port-au-Prince, Hinche, Saint-Marc. 

Le concept du grand nord, du grand sud est solidement établi dans l’opinion publique nationale. La prochaine étape consiste à réduire la République de Port-au-Prince  en simple Gouvernorat en la dépouillant de la majorité de ses bureaux, de ses services et de son autorité. 

Troisièmement, les citoyens dont le nom figure sur la liste d’intention du Directoire de la transition & de la réforme doivent manifester publiquement leurs intérêts en faveur du changement.

Quatrièmement, le chantier national engendra plus d’une trentaine de postes de direction au niveau du Conseil d’État, de la Sûreté interne, des Gouvernorats, des Municipalités, incluant des commissions de réforme. Nous invitons les aspirants à la fonction publique, de même que ceux qui sont au chômage technique d’œuvrer en faveur du changement.

Cinquièmement, les militants doivent structurer leur mouvement autour de notre Feuille de route.

Cette fusion de tendances, cette synergie d’intérêts suffisent pour sceller l’assise populaire, indispensable à l’expansion du Comité de salut public

N.B. Les personnalités pressenties dans la composition du Comité de salut public ainsi que toute personne intéressée sont invitées à nous communiquer leur adresse électronique.  plateformepopulaire@gmail.com

Par ailleurs, il est formellement interdit de traduire l’Alternative en créole, afin d’éviter des irrégularités sémantiques. Avant tout, l’œuvre s’adresse aux fins lettrés.

NOUVELLE OPPOSITION NATIONALE 

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VIVE LA RÉVOLUTION 26

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