L’administration Trump pourrait étendre de manière significative son interdiction d’entrée sur le territoire américain. Selon une note interne consultée par The Washington Post, 36 nouveaux pays, dont 25 nations africaines, pourraient faire l’objet d’une interdiction totale ou partielle de visa si elles ne répondent pas à certaines exigences sous 60 jours.
Cette décision intervient à la suite d’une première vague de restrictions déjà imposée début juin à plusieurs pays d’Afrique, du Moyen-Orient et des Caraïbes. Parmi les pays désormais ciblés : l’Égypte, le Ghana, le Nigeria, le Cameroun ou encore la Côte d’Ivoire. Des alliés stratégiques des États-Unis se retrouvent ainsi dans le viseur de Washington.
L’administration Trump justifie cette mesure par un manque de fiabilité des documents d’identité, la corruption gouvernementale ou encore un fort taux de dépassement de visa. Une prime serait accordée aux pays acceptant de signer des accords de « pays tiers sûrs ».
Ces nouvelles restrictions s’inscrivent dans une politique migratoire de plus en plus dure, vivement critiquée par l’opposition démocrate, qui y voit une démarche xénophobe ciblant massivement l’Afrique et les pays en développement.

