Le dernier voyage du pape François : une foule de 250 000 fidèles lui rend hommage à Rome
Le cercueil du pape François est arrivé ce samedi matin à la basilique de Sainte-Marie-Majeure, à Rome, marquant ainsi la dernière étape d’un adieu historique. Plus de 250 000 personnes s’étaient réunies place Saint-Pierre et le long du cortège funèbre pour saluer la mémoire du premier pontife latino-américain.
À bord du papamobile partiellement découvert, le cercueil a parcouru les rues emblématiques de la capitale italienne, longeant le Colisée et les Forums impériaux, avant d’atteindre sa dernière demeure. Cette inhumation, la première d’un pape hors des murs du Vatican depuis Léon XIII en 1903, vient clore un pontificat de douze années, marqué par une défense constante des migrants, du climat et de la justice sociale.
Lors des funérailles solennelles, célébrées devant une assemblée de dignitaires internationaux — parmi lesquels Donald Trump, Javier Milei, Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky —, le cardinal Giovanni Battista Re a salué l’engagement « inlassable » de François en faveur des plus vulnérables. Le prélat a rappelé que le défunt souverain pontife, fidèle à son origine jésuite, fut « un pape parmi le peuple, avec un cœur ouvert à tous », insistant sur son appel permanent à la paix, particulièrement dans le contexte du conflit russo-ukrainien.
Le décès du pape François, survenu le 21 avril à l’âge de 88 ans à la suite d’un accident vasculaire cérébral, a suscité une vague mondiale d’émotion. Durant les trois jours de chapelle ardente, des centaines de milliers de fidèles, parfois venus de loin, ont patienté de longues heures pour se recueillir. Des figures emblématiques telles que Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, ont également été aperçues parmi la foule.
Alors que l’Argentine, pays natal du pontife, organisait des veillées nocturnes malgré le décalage horaire, l’Église catholique s’apprête désormais à convoquer un nouveau conclave dans les prochaines semaines pour désigner son successeur.
