9 octobre 2025
Mirebalais, nouveau « territoire perdu » à inscrire au passif de Fritz Jean et de son CPT complice du chaos
Actualités Cas d'assassinat Corruption Élections Insécurité|Kidnapping Justice Pages d'Histoire d'Haiti PHTK autorise l'occupation du pays Société

Mirebalais, nouveau « territoire perdu » à inscrire au passif de Fritz Jean et de son CPT complice du chaos

minute de la rédaction

Mirebalais, nouveau foyer du chaos : chronique d’un effondrement annoncé

Parmi les territoires désormais passés sous le joug de groupes armés, Mirebalais s’ajoute à la longue liste des zones livrées à l’arbitraire. Ce lundi matin, la scène est désormais familière : population en déroute, prisonniers libérés, forces de l’ordre absentes ou impuissantes. Une répétition sinistre des événements survenus à Port-au-Prince. Le département du Centre bascule, à son tour, dans l’anomie.

Bravo Fritz Jean, ironisent certains observateurs dont les militants de Canape-Vert: le Centre a désormais ses propres « territoires perdus ». Demain, peut-être, Laurent Saint-Cyr aura les siens. Cette formule amère reflète l’échec patent d’une gouvernance sans cap, incarnée depuis un an par un Conseil Présidentiel de Transition (CPT) sans légitimité populaire, dirigé par neuf individus, dont trois font l’objet d’accusations graves pour braquage de banque. Le symbole est cruel : alors que l’autorité s’effondre, la gouvernance se confond avec le soupçon.

L’état d’urgence décrété par le Dr Ariel Henry en 2023, le champion de la « courbature« , n’a fait l’objet d’aucun rapport public. Quel en a été le coût ? Quels résultats a-t-on pu mesurer ? Aucune réponse. Le silence est devenu la règle, tandis que les faits s’imposent : selon plusieurs sources internationales, plus de 90 % de la capitale sont désormais sous contrôle de groupes armés terroristes.

Et pourtant, l’exécutif continue d’évoquer, comme une incantation, la tenue d’un référendum constitutionnel, en toute illégalité, d’ici la fin de l’année 2025. Sur quel territoire ? Avec quelle infrastructure ? Quelle sécurité ? Aucun de ces paramètres n’est aujourd’hui maîtrisé. La gouvernance par l’aveuglement a atteint ses limites.

Mirebalais n’est pas un accident, mais un tournant. Le CPT, Fritz Jean, les ambitions personnelles ou collectives ne parviennent plus à masquer l’ampleur de la déroute. L’État n’est plus affaibli : il est dissous dans la violence, la peur, et l’inertie.

cba

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.