L’Administration fédérale de l’aviation (FAA) a annoncé mardi qu’elle prolongeait jusqu’au 8 septembre l’interdiction des vols américains vers la capitale haïtienne, Port-au-Prince, en invoquant les risques que les bandes armées font peser sur l’aviation civile.
En novembre, la FAA avait temporairement interrompu tous les vols à destination d’Haïti, avant d’autoriser la reprise des vols américains vers six aéroports du nord du pays, après que trois avions de ligne américains eurent été touchés par des tirs. Les restrictions devaient expirer mercredi.
L’année dernière, l’agence avait autorisé les transporteurs américains et les pilotes de l’aviation générale à reprendre leurs vols vers six aéroports en Haïti : Port-de-Paix, Cap-Haïtien, Pignon, Jérémie, Antoine-Simon et Jacmel.
La FAA a déclaré mardi que des gangs armés continuaient à contrôler de larges portions de la capitale et avaient utilisé des armes légères pour tirer sur des avions civils, des hélicoptères et des aéroports, endommageant plusieurs appareils et blessant un membre de l’équipage.
La FAA a déclaré que les gangs haïtiens « possèdent des armes légères, notamment des fusils de gros calibre et des mitrailleuses, ce qui présente des risques principalement pour les aéronefs au sol, pendant les opérations de vol à basse altitude
et pendant les phases d’approche et de décollage ».
Les avions américains peuvent survoler Port-au-Prince à plus de 10 000 pieds (3 048 m).
