12 décembre 2025
Clarens Renois : Fritz Jean devrait être le dernier président du CPT pour éviter l’instabilité institutionnelle
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Clarens Renois : Fritz Jean devrait être le dernier président du CPT pour éviter l’instabilité institutionnelle

E ti kout pa Laurent Saint-Cyr a ki reprezante yon sektè ki se mèt peyi a ?

Clarens Renois, journaliste et leader du parti UNIR, a pris position sur la situation politique actuelle en estimant que Fritz Alphonse Jean doit être le dernier président du Conseil Présidentiel de Transition (CPT).

Il considère que la multiplication des présidences à la tête de l’organe affaiblit sa légitimité et complique la gestion du pays en ses temps de grave crise. Selon lui, il est nécessaire de trouver une solution consensuelle plus large afin de stabiliser le pouvoir et de garantir une plus grande crédibilité aux autorités en place.

M. Renois souligne l’importance d’un accord global pour organiser des élections transparentes et incontestées. Il met en garde contre l’instabilité institutionnelle qui résulterait d’un changement perpétuel de direction au sein du CPT. « Chaque six mois, nous avons un nouveau président. Comme je l’ai déjà dit, nous avons besoin d’une solution consensuelle avec le CPT », a-t-il déclaré, insistant sur la nécessité d’une vision à long terme pour sortir de l’impasse politique.

Le leader de UNIR s’est interrogé sur la faisabilité d’organiser des élections crédibles dans un laps de temps aussi court. Selon lui, Fritz Jean n’aura que cinq mois pour jeter les bases d’un processus électoral viable, ce qui semble insuffisant au regard du climat d’insécurité qui prévaut. « Tout le monde souhaite des élections dans un climat de sécurité, mais je ne pense pas que cela soit possible dans un délai aussi court », a-t-il dit, soulignant que l’organisation d’une campagne électorale en toute liberté nécessiterait des conditions beaucoup plus stables.

Clarens Renois insiste sur l’inclusion des secteurs politiques qui n’ont pas participé à l’accord du 3 avril 2024. Il appelle au dialogue avec ces acteurs afin de consolider un consensus plus large sous la présidence de Fritz Jean. Selon lui, le maintien de Fritz Jean à la tête du CPT jusqu’à la fin de la transition éviterait une nouvelle valse de leadership et permettrait d’entamer le véritable travail de stabilisation politique.

Le président d’UNIR prévient contre le risque d’une transition interminable et d’une instabilité prolongée si aucun consensus n’est trouvé. « Après Fritz Jean, nous en aurons un autre, et encore un autre. Cela ne nous mènera nulle part », a-t-il prévenu, appelant les forces politiques à faire preuve de responsabilité pour mettre fin à cette transition dans un cadre structuré et cohérent.

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