Le CPT avec Dr. Louis Gerald Gilles, Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et le PM Fils-Aimé a réuni une élite incontestée : les meilleurs policiers du monde pour sécuriser leur carnaval et leur référendum ! Rien ne saurait troubler ces événements sous la vigilance d’une force de l’ordre aussi… compétente. Entre gestion rigoureuse de la sécurité et application sélective des règles, on peut s’attendre à un carnaval des plus paisibles et un référendum d’une transparence exemplaire – enfin, du moins selon leurs propres standards. Alors, qui dit mieux ? Certainement pas ceux qui croient encore à l’improvisation sécuritaire !
L’Autorité kenyane de Lutte contre la Corruption (EACC) a frappé fort ce vendredi en procédant à l’arrestation de trois agents de police accusés d’extorquer des sommes d’argent aux automobilistes sous couvert du contrôle de la circulation. L’opération s’est déroulée au célèbre rond-point de Globe Cinema, à Nairobi, un point névralgique du trafic urbain où les pratiques illégales des forces de l’ordre avaient été dénoncées à maintes reprises.
Une enquête minutieuse révélant une corruption bien ancrée
Face aux nombreuses plaintes émanant des usagers de la route – automobilistes, conducteurs de bodaboda et citoyens – l’EACC a mis en place une surveillance discrète sur plusieurs jours. Les investigations ont confirmé que certains agents de la police routière détournaient leur mission première de régulation du trafic pour imposer des paiements illégaux aux conducteurs.
L’opération d’arrestation, survenue le mercredi 12 février 2025, a permis de prendre en flagrant délit trois policiers affiliés au poste central de Nairobi. En l’espace de seulement deux heures, entre 6h30 et 8h30, ces agents avaient amassé un total de 48 250 shillings kényans en pots-de-vin.
Les officiers incriminés sont :
- Cpl Oscar Serem Biwott (n° 84220)
- PC Simon Kiplagat Nyunyutik (n° 89197)
- PC Edwin Benedict Mubweka (n° 82069)
Une riposte institutionnelle pour endiguer la corruption policière
Après leur arrestation, les trois policiers ont été conduits au centre de l’Intégrité de l’EACC, où ils ont été interrogés avant d’être placés en détention au commissariat de Kilimani. Cette action marque une étape supplémentaire dans la lutte contre la corruption qui gangrène certaines branches des forces de l’ordre kényanes.
Au-delà des interpellations, l’EACC s’attache à instaurer une réforme structurelle en partenariat avec le Service National de la Police (NPS). L’objectif affiché est de conduire un audit approfondi des méthodes et pratiques policières afin d’identifier et d’éliminer les failles favorisant la corruption dans les opérations de maintien de l’ordre au Kenya.
Un signal fort dans la lutte contre l’impunité
L’affaire de Globe Cinema Roundabout illustre la persistance des pratiques de corruption au sein des services de police, mais elle témoigne aussi d’une volonté institutionnelle de restaurer l’intégrité de l’administration publique. L’intervention de l’EACC envoie un message clair : la tolérance zéro sera appliquée aux agents abusant de leur position pour s’enrichir illégalement.
Reste à voir si cette action ponctuelle s’inscrira dans une dynamique plus large de réforme et si elle sera suivie d’une vigilance accrue pour dissuader d’autres cas similaires. Pour l’heure, cette opération anticorruption constitue une avancée significative dans la quête d’une police kényane plus éthique et responsable.