La compassion : un choix qui peut changer notre monde
Nul n’échappe aux tumultes de l’existence. L’être humain est fait pour avancer main dans la main. Ainsi, lorsque l’un d’entre nous traverse une épreuve, il devrait être entouré de compassion. Il est toujours sage de prendre du recul sur la vie afin d’en saisir les nuances. Il est également bénéfique de s’accorder quelques instants de silence pour se mettre à la place de l’autre. À ce propos, Jean-Paul Sartre affirmait : « La compassion est la plus belle des qualités humaines. »
Qu’est-ce que la compassion ?
La compassion se définit comme la capacité à ressentir, au plus profond de soi, la souffrance d’autrui. Albert Einstein disait : « La compassion est la capacité de ressentir la souffrance de l’autre comme si c’était la sienne propre. »
Sans tomber dans des considérations purement psychologiques, il convient de souligner que l’auto-compassion joue un rôle déterminant dans la diffusion de l’amour. Nous devons apprendre à accepter nos émotions, nos forces et nos faiblesses, sans crainte du regard d’autrui. Comme l’affirmait Marsha Linehan : « L’auto-compassion est la voie qui mène à la guérison et à la croissance personnelle. »
L’importance de la compassion dans nos vies
Nul ne peut se passer de la compassion. Lorsqu’elle s’installe, elle agit comme un rayon de soleil qui éclaire et réchauffe les cœurs. De nombreuses personnes doivent leur équilibre mental à cette vertu essentielle.
Face à la détresse d’un individu, il est impératif, avant toute chose, de se mettre à sa place. Une telle posture nous permet de lui apporter une aide sincère, sans jugement ni plainte. C’est dans cet esprit que Mère Teresa a consacré sa vie aux plus démunis.
La vie est jalonnée d’imprévus. Si la planification reste un outil précieux, elle doit toujours s’accompagner d’une prudence éclairée. L’autre, celui qui chemine à nos côtés, doit être perçu comme un compagnon de route dans le voyage de l’humanité. Certes, l’argent apporte une sécurité financière, mais il ne protège ni de la souffrance ni de la maladie. Ne jugeons pas trop hâtivement ceux qui traversent des épreuves, car ils demeurent, avant tout, nos semblables.
Dans cette optique, il convient de saluer l’engagement des philanthropes qui investissent leurs ressources dans le Fonds mondial pour lutter contre la malaria, la tuberculose et d’autres maladies dévastatrices. Leur contribution mérite d’être reconnue à sa juste valeur.
Il est temps d’élever notre conscience et d’œuvrer pour un monde plus humain. La planète est en crise, au bord du gouffre. Il devient urgent de revendiquer, haut et fort, la nécessité d’un amour véritable, celui qui s’incarne dans la compassion.
Que le drapeau de la compassion flotte dans le cœur de chaque être humain.
Bon courage et bonne lecture !
Me Guirlaine Delorme, av.